vendredi 18 mai 2012

Sortie de la Grèce de la zone euro : inévitable ?

Un dicton dit "on ne peut faire boire un âne qui n'a pas soif". La comparaison est évidemment quelque peu outrancière et je me garderai bien de comparer la Grèce à un âne ( d'ailleurs il s'agit là d'un symbole d'un parti américain et personne ne s'en offusque).

 Ce que je ressens depuis des mois et des mois c'est que l'Europe se trouve à la remorque de la Grèce... et rien n'avance! Combien de temps allons-nous rester dans cette situation d'expectative? Alors que beaucoup appellent de leurs vœux une réforme des institutions, un nouveau souffle donné à l"Union voilà que nous ne pouvons plus respirer du fait d'Athènes. 

Je ne sais si mon opinion exprime une opinion majoritaire en France mais c'est ce que me disent mes amis : arrêtons maintenant les frais ! Ce sentiment que j'exprime n'est pas celui d'un repli sur soi mais d'un "juge de touche ' qui dit : "il y a faute" . Je veux bien croire que la relance souhaitée par tous de la croissance permette peut-être à la Grèce de s'éveiller...mais j'en doute!

Je sais que la sortie de la Grèce de la zone euro ne se fera pas sans douleurs mais mieux vaut repartir sur des bases solides. Cela fait 2 ans que nous parlerons le Grec. Cela suffit. 

Il est temps de reconstruire l'Europe avec les pays qui jouent le jeu! Et il ne faut pas opposer l'Europe du Nord et l'Europe du Sud . Il y a ceux qui croient en l'Europe et ceux qui , voulant en tirer profit, la tirent par la queue. 

Que l'on me pardonne ma franchise!

NB- l'idée d'un référendum en Grèce sur la sortie ou non de la zone euro me paraît une excellente proposition: dommage que des partis grecs s'y opposent au prétexte que la vraie question est celle  de la sortie de crise : comment croire que la "sortie de crise " n'est pas liée à l'adhésion du peuple grec à l'euro? C'est là la vraie question et non pas la récupération populiste des humeurs et des rancœurs.

Aucun commentaire: