mercredi 30 décembre 2020

Si le Covid ...en 1960

 

Les nerfs des Français sont soumis à rude épreuve : montagnes russes et "stop and go" . La "petite lucarne " comme l'appelait le Canard enchaîné vient chaque jour conseiller, exhorter , ordonner avec un emballement de courbes ...et un foisonnement d'opinions qui , comme autant d'oursins , viennent alimenter les plateaux de télévision .

On peut (en souriant) se poser la question : qu'aurait été l'épidémie de Covid en 1960 ? D'abord , les frontières auraient été plus étanches et le virus chinois n'aurait pas fait (jusqu'à Orly à l'époque) un aussi bon et rapide voyage . Ensuite, le brassage des populations aurait été limité : les autoroutes moins nombreuses (et le parc de véhicule plus clairsemé ) auraient moins invité au voyage . Le virus aurait été plus longtemps sous cloche et il n'aurait pas lu le poème de Baudelaire .

L'unique chaîne de télévision aurait probablement (d'une voix mélodieuse) distillé quelques conseils sans se permettre d'apostrophe (Pivot n'était pas encore là) . Les Français qui possédaient la télévision (à peine 10 % des ménages) se laissaient bercer par "Le petit conservatoire " ou s'oubliaient avec les exploits de "Thierry la Fronde" ...avant d'aller se coucher au son de  "Bonne nuit les petits ..." . L'actualité (la guerre d'Algérie) était - dans la rue et dans les journaux - la première préoccupation des Français et les réseaux n'étaient pas tous "sociaux" .  

En 1960 les personnes âgés n'auraient pas été parquées dans des Ehpad et , entourées de leurs enfants , elles auraient fait front . Si le gouvernement (celui de Michel Debré ) avait déclaré la guerre au virus , les préfets auraient agi en militaires et le couvre-feu aurait été déclaré au son du tocsin . 

Que vaut la comparaison ? Probablement pas grand chose . Une simple réflexion sur notre société bien fragile , celle de l'époque MeToo ...et de ses autres déclinaisons .

mardi 29 décembre 2020

Michel Barnier /2022 : atout ou concurrent d'E. Macron ?

 

Michel Barnier , après avoir mené avec succès la négociation sur le Brexit , a visiblement envie de retrouver ses racines hexagonales . Certains suggèrent qu'il pourrait être candidat à l'élection  présidentielle si des vents favorables le poussent .

La déliquescence de LR sans personnalité marquante ou consensuelle va dans ce sens . L'on considère , en effet , qu'un nombre non négligeable d'électeurs Les Républicains pourraient être tentés , redoutant le multiculturalisme ambiant , de voter pour Marine Le Pen ...à défaut de pouvoir voter pour Marion Maréchal, encore trop jeune pousse bien que prometteuse (cf. Bruno Roger-Petit ) . 

Michel Barnier a sûrement les qualités requises : volonté , loyauté, courage . Bref l'ancien Commissaire européen a "du poil de la bête " et le caractère qui fait un Président ...ou bien un Premier ministre . Finalement c'est là où le bât blesse : Emmanuel Macron pourrait être tenté d'en faire , à la mi-2021 , son Premier ministre ...plutôt que de l'affronter en 2022... à moins de lui laisser la place . 

samedi 26 décembre 2020

Affaire Navalny : la Russie est-elle fréquentable ?

 

C'est la question que l'on peut se poser : les méthodes russes (qu'elles viennent du Président ou qu'il s'agisse d'une initiative propre du FSB ) ne paraissent pas compatibles avec les valeurs démocratiques occidentales . Certes on dira que les Etats-Unis en ont fait autant jadis : Allende au Chili , Présidents de républiques à l'époque dénommées "bananières " (Guatemala , Nicaragua etc. ...), exfiltration de Mossadegh en Iran .

 Mais ce temps paraissait révolu comme le démontre la levée de boucliers partout dans le monde lors de l'assassinat au Consulat saoudien d'Istanbul de l'opposant Jamal Kashoggi . La Russie - en dépit des dénégations - paraît embarrassée car la tentative d'assassinat est , comme l'on dit , désormais "documentée " par l'hôpital de Berlin et confirmée par des entretiens téléphoniques soutirés "à de bonnes sources".

Peut-on , dans ce contexte , faire confiance à la Russie et - comme elle le souhaitait jadis - l'accompagner dans le camp occidental ? Ou bien doit-on considérer que , finalement, la Russie est plus asiatique qu'européenne ? Et qu'elle a davantage sa place dans le "gang" des démocratures ?  Il est encore trop tôt pour se prononcer sauf à considérer que la Russie se serait tirée volontairement une balle dans le pied ... 

jeudi 24 décembre 2020

Chine /Japon/Australie : recomposition économique

 

Il semble bien que des antagonismes anciens s'estompent : la nouvelle administration japonaise du Premier ministre Suga souscrit désormais à l'initiative chinoise "Route de la Soie" tout en maintenant des relations privilégiées avec les Etats-Unis . De la même manière l'Australie (pourtant l'un des "five eyes") voit tout l'intérêt qu'il y a à développer les échanges commerciaux avec la Chine , échanges profitables à son économie . 

D'ailleurs certains Etats australiens piaffent d'impatience : ainsi l'Etat du Victoria a signé , dès 2018 , un "mémorandum d'entente" avec la Chine et la Nouvelle Galles du Sud qui bénéficie de 50 % des investissements chinois en Australie ne devrait pas être en reste . Cela explique que le gouvernement fédéral australien semble "mettre de l'eau dans son vin" ...taxé par la Chine . Le Premier ministre Scott Morrison a , tout récemment , fait quelques ouvertures appréciées par Pékin . 

Ainsi des considérations économiques sont sur le point de l'emporter sur d'autres considérations géopolitiques . D. Trump se mord peut-être les doigts de s'être retiré du TPP (Trans Pacific Partnership ) âprement négocié par B. Obama . Désormais la balance économique penche sérieusement du côté de la Chine ... et sur l'autre plateau le Japon , la Corée du Sud , l'Australie semblent suivre le mouvement .

mardi 22 décembre 2020

Covid-19 : retards à l'allumage ...

 

Mon voisin Edouard (82 ans) me fait encore part de ses doléances et multiples interrogations . Il vient de consulter son médecin généraliste (visite de routine) . Il rentre "tout retourné " chez lui : le médecin n'a reçu aucune instruction , aucun protocole concernant les vaccinations qui débutent pourtant dans quelques jours , à partir du 27 décembre . Il ne sait si - au-delà des EPHAD - les vaccinations du "public " seront effectuées dans des centres ou bien , au cas par cas , par chacun des médecins " de famille". Il déplore ces retards à l'allumage  et il entend secouer son Agence Régionale de Santé . 

Edouard est tout de même satisfait : son généraliste l'a rassuré à propos de la mutation du virus . Il devrait dit-il perdre de sa virulence en proportion du long chemin  qu'il a fait depuis l'Afrique du Sud  (!) . Mais son médecin ne le lui a pas  juré sur Hippocrate et il n'est pas exclu que ce soit là une plaisanterie de mauvais goût .  

Cela , me dit Edouard , s'accorde à ce qu'il a constaté hier en faisant ses courses de Noël : une  hausse vertigineuse des prix dans un hypermarché (dont il tait le nom mais me dit que l'on y joue parfois à la roulette  ) . 

vendredi 18 décembre 2020

Yémen : le conflit oublié


On ne s'émeut guère du conflit au Yémen qui se traduit par un désastre humanitaire . D'un côté, les Houthis soutenus par l'Iran (1) de l'autre , le Gouvernement de Sanaa soutenu par une croisade que " prêche" l'Arabie Saoudite en compagnie des Emirats Arabes Unis . 

Alors que les morts se comptent par dizaine de milliers et que des enfants meurent de faim ou sous les bombes , les ventes d'armement viennent alimenter chaque camp . Parmi les exportateurs : les Etats-Unis, le Canada et ...la France . Les Etats-Unis (D. Trump) se sont désengagés en 2019 du Traité international sur le commerce des armes (TCA) mais la France est signataire et l'a ratifié . Elle est donc directement concernée .Or l'un des objectifs majeurs du TCA est d'interdire les ventes d'armes lorsque les Droits Humains sont menacés . A juste titre Amnesty International fait valoir que les massacres se poursuivent et que des dizaines de milliers d'enfants meurent de faim ou sous les bombes . L'Unicef ne cesse d'alerter le monde ...en vain ?

Est-ce une nouvelle " guerre du Biafra" puisque  comme jadis au Nigéria il y a le risque d'une sécession et , par ailleurs ,  les considérations stratégiques dominent (en l'occurrence accès à la Mer Rouge)  ? Qu'en pensent les Emirats Arabes Unis qui affichent une entente (de façade) avec l'Arabie Saoudite et qui encouragent une sécession ? l'histoire du Biafra au Nigéria comme celle du Soudan du Sud se répète ...dans une zone à forte odeur de pétrole .  

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(1) Les Houthis sont de confession musulmane chiite et sont en lutte contre le gouvernement dirigé par Mansour Hadi de confession sunnite .Les Houthis sont majoritairement au nord et progressivement étendent leur influence au sud du Yémen (jadis - avant 1990 - Sud-Yémen ) .

mercredi 16 décembre 2020

Liban / Constitution : A revoir ...

 

Le président Macron devrait se rendre à Beyrouth pour tenter d'aider à trouver une solution à l'impasse politique actuelle . Il aura assurément fort à faire tant l'émiettement des partis politiques , reflet des confessions religieuses , empêche un consensus . Certains se demandent s'il ne faudrait pas - préalablement à de nouvelles élections - modifier la Constitution (dont l'esprit sinon le texte remonte à l'époque du mandat français) à l'aide d'une loi organique .

En effet le préambule de la Constitution exprime sans détours la nécessité d'en finir avec le modèle religieux : "la suppression du confessionalisme politique constitue un but national essentiel ..." . Or l'article 24 précise "...les sièges parlementaires sont répartis conformément aux règles suivantes : a) à égalité entre chrétiens et musulmans b) proportionnellement  entre les communautés de chacune de ces deux catégories c) proportionnellement entre les régions . 

Certes , il est indiqué dans le préambule de la Constitution que l'abandon du confessionnalisme devra se faire par étape , il n'empêche : cela fera bientôt 100 ans (cf.1926)  que le texte a été adopté . Il est donc grand temps de laisser la place au Parlement à d'autres représentants que des chefs de clans . A défaut , la définition et la recherche de l'intérêt général ne seraient qu'une perspective lointaine  ...sauf à revenir sur le désormais fameux article 24 (!) .  

lundi 14 décembre 2020

Tous connectés , tous aliénés ?

 

Le philosophe et biologiste Henri Laborit analysait , dans les années soixante dix , le fonctionnement de nos sociétés en fonction d' un modèle dans lequel les hiérarchies seraient essentiellement fondées sur la capacité à intégrer ou non l'information et à s'en prévaloir . Celle-ci devenait l'axe central des structures sociales et était à la base des leaderships à l'intérieur des groupes , des partis , des pays .  

Si Laborit était encore parmi nous (1) il constaterait combien nous sommes aujourd'hui guidés - voire téléguidés - par les connexions d'où qu'elles viennent . Dans son ouvrage "La nouvelle grille"(1974 / Ed. Robert Laffont) Laborit mettait en garde à propos du risque d'aliénation résultant de cet excès .

Actuellement , notre société connectée transfère ses besoins et envies à des "horloges" qui vont évaluer , proposer , chronométrer ...et diffuser en permanence de l'information vrai ou fausse . A défaut d'en  connaître la source nos contemporains vont tourner en rond et danser sur la petite musique que les Gafsa ou d'autres sources distilleront ...Aliénés , nous risquons de l'être : mais de gré ou de force ?  

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(1) Henri Laborit (1914 -1995 ) chirurgien et philosophe , spécialisé en biologie comportementale .

samedi 12 décembre 2020

Climat / Cop 21 : rien ne va plus ...

 

En ce jour anniversaire de l'accord de Paris de décembre 2015 il faut bien admettre "que rien ne va plus ..." puisque l'objectif de limiter la hausse de température fin de siècle à + 1,5 à 2 degrés n'est plus (selon les experts du GIEC ) atteignable . Au rythme actuel d'émission du gaz à effet de serre , c'est une augmentation de + 3 degrés (au minimum) qui est probable . C'est dire qu'il faut que nos petits enfants s'attendent à voir inondées des îles et des franges de continent . Les îles du Pacifique (Micronésie en particulier) sont en première ligne ainsi que le craignait (cf. COP de Bonn ) le représentant des FIDJI

Certes la sensibilisation existe et le prochain retour des Etats-Unis dans l'accord va certainement renforcer cette sensibilisation . Il n'empêche que l'objectif de la COP 21 ne sera pas tenu ...à moins d'un revirement (trop tardif  ) lors de la COP 26 l'an prochain à Glasgow . Que faire ? Renforcer probablement le protocole de Kyoto en rendant obligatoires les notifications de réduction de gaz à effet de serre (qui , actuellement , ne concernent que les pays industrialisés parties à l'OCDE ) . 

Mais cela ne suffira pas . Faut-il finalement espérer que la Covid-19 soit un levier pour une nouvelle et forte prise de conscience ? A quelque chose malheur est bon dit l'adage ...qui sait ? 

jeudi 10 décembre 2020

France : Blues plutôt que Blitz

 

C'est une sorte de brouillard qui empêche les Français de bien voir . Cela concerne tant la situation politique (le "en même temps" est quelque peu dévalorisé ) qu'économique (les licenciements à venir vont être - pour certains - une tragédie et - pour d'autres - une aubaine en raison de son impact sur la productivité) . Le brouillard concerne évidemment la pandémie  : difficile - par exemple - de trancher entre la sincérité du ministre Olivier Veran et le regard acéré du professeur Eric Caumes qui émet quelques  réserves  .

Le gouvernement fait de son mieux mais il navigue à vue dans un contexte insaisissable qui trouble la "nation-disciple" de Descartes dans laquelle coule - tout de même - une pinte de sang de Robespierre-Mélenchon . Pour autant , il ne faut pas sombrer dans la vision apocalyptique du Time qui fait de 2020 une "annus horribilis " (1) . Mieux vaut avoir le Blues plutôt que d'avoir à subir un Blitz ...

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(1) La "Une" du Time du 5 décembre fait de 2020 "la pire année de l'histoire" ...

mardi 8 décembre 2020

Chine / Australie : la guerre "en dentelle" ...

 

L'Australie est associée au vaste accord commercial (RCEP) négocié il y a quelques semaines par la Chine (avec plusieurs pays d'Asie dont le Japon ) et - dans le même temps - des représailles sont lancées depuis Pékin contre l'Australie . 

La raison ? Sa participation à la mi-novembre à des exercices navals en mer de Chine méridionale  (avec les USA , l'Inde  et le Japon ) . S'y ajoute l'attitude réservée de Canberra à propos de Huawei (risques d'espionnage ) . Ainsi Pékin menace de mettre fin aux importations de charbon australien et d'avoir "la dent dure" à l'égard de la viande australienne . 

En fait , il se joue actuellement une partie de "poker menteur" : d'une part , la Chine considère que l'Australie est le cheval de Troie des Etats-Unis (1) du fait de la participation à des manœuvres navales et - d'autre part  - on évalue les avantages économiques et le risque de désagréments politiques . Quelle option va l'emporter ? Dans un monde en recomposition stratégique ce duel (à fleuret moucheté) entre la Chine et l'Australie devient un cas d'école pour l'avenir : les avantages commerciaux primeront-t- ils ?

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(1) cf. lecourrieraustralien . com du 7 décembre 2020 publie l'image postée par le journal chinois "globaltimes. cn " : 'un kangourou dont le reflet est un aigle (cf. liens entre les USA et l'Australie ) .   

dimanche 6 décembre 2020

Iran / Israël : la confrontation ?

 

La tension est palpable et l'on s'interroge : l'Iran va -t-il réagir après l'assassinat de son "pilier" nucléaire , Mohsen Fakhrizadeh  ? Une confrontation est certes possible mais elle s'insère dans un calendrier politique plus que resserré : les élections présidentielles en Iran et de probables législatives en Israël qui sonneront le départ de Benjamin Netanyahu . 

Plus important encore : l'investiture de Joe Biden en janvier . La question est , actuellement , celle des initiatives :  Les Etats-Unis vont-ils revenir de suite dans l'accord nucléaire (JCPOA) ou bien vont-ils attendre un signe concret de l'Iran ? Autre question (qui impacte la première ) : l'Iran aura-t-il la sagesse de ne pas mettre le "feu aux poudres" en voulant venger la mort de son "plus - qu'expert " ?

Sauf à vouloir qu'implose le Moyen-Orient  le vœu de Noël - ou de Nouvel An - est , bien entendu , que la sagesse l'emporte .

vendredi 4 décembre 2020

Venezuela : élections en trompe - l'oeil

 

Les élections législatives de dimanche (6 décembre) n'ouvrent guère de perspective puisque les partis d'opposition n'y participeront pas . Ces partis mettent en avant une possible fraude électorale et l'absence d'observateurs internationaux (pourquoi d'ailleurs ? ) . Ainsi l'opposition à Nicolas Maduro se retire sur son Aventin en appelant à un sursaut de la communauté internationale , à un soutien du parlement européen et des Etats qui ont jadis reconnu Juan Guaido , le président "autoproclamé " ...

Les élections , dans cette configuration , vont probablement tourner au plébiscite ; elles ne règleront cependant rien de la crise économique (3000 % d'inflation ) et de la crise humanitaire ( absence de produits alimentaires et de médicaments ) . 

Il faut bien le constater : le président Juan Guaido n'a pas un très large soutien (celui de Donald Trump est désormais démonétisé ) et l'armée reste largement fidèle à Nicolas Maduro . Politique et économie ne font  décidemment pas "bon ménage " ... pour le plus grand malheur du peuple vénézuélien .

mercredi 2 décembre 2020

Afghanistan : la poudrière

 

Le retrait des troupes américaines d'Afghanistan décidé - avant son départ - par Donald Trump va laisser le champ libre aux talibans . La situation risque de se trouver , d'ici peu , totalement explosive (c'est un euphémisme) et l'incendie risque , si l'on y prend garde , de se propager au Pakistan . Dans cette zone qui a jadis vu naître Al-Qaïda les risques de propagation du djihadisme sont évidentes .

L'Inde , à proximité , surveille ; mais elle est plus souvent victime qu'acteur et gardien , plus souvent préoccupée du " marquage" des frontières contestées d'avec le Pakistan ou la Chine . Pékin - qui surveille par réciprocité l'Inde - est certainement plus attentive à la situation : la Chine craint que le nord-ouest ne s'enflamme par contagion . La Russie , toute proche , nourrit la même  crainte que certaines des anciennes républiques socialistes ne soient touchées , venant ainsi déstabiliser son " étranger proche " . 

Dans une région ultrasensible (cf. nucléaire ) chacun finalement s'observe pendant que bout la chaudière . La Chine ,  d'observateur ,  est-elle en passe de devenir acteur ... et prendre - à terme - la place des Etats-Unis ?