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samedi 27 janvier 2024

Mystérieux Glozel : vrai ou (et) faux !

Dans les années 1920  la France se passionne pour les découvertes - en 1924 - d'un jeune paysan , Emile Fradin dans un champ à Glozel (1 ) : des centaines de céramiques et d'os gravés . Un archéologue amateur , le docteur Morlet , va aussitôt  présenter les objets trouvés comme datant du néolithique voire du paléolithique . On s'étonne - en France et en Europe - que des tablettes d'argile comportent des lettres ainsi antérieures à l'alphabet phénicien . Il faut dire qu'à l'époque - on vient en 1922 de découvrir la tombe de Toutankhamon - le "merveilleux" voire "l'irrationnel " interfère avec le quotidien .: n'est-t-on pas à la Belle Epoque ? Des experts (dont l'abbé Breuil fameux archéologue - paléontologue ) se font , au départ, piéger avant de rejeter l'idée d'un "gisement " néolithique .

Heureusement les résultats des recherches menées par de (vrais) archéologues en 1980 -1990 sont enfin publiés (2) . Il en résulte qu'évidemment aucun objet n'est du néolithique mais - pour les plus anciens - de l'âge du fer ou d'époque gallo-romaine . Un second groupe est du moyen âge et du 17 ème siècle et un troisième est constitué de faux enfouis à l'époque moderne . Ces datations (au C14 et/ou par thermoluminescence ) mettent fin aux élucubrations de certains , tenants d'une ci-devant "civilisation glozélienne " . Il reste néanmoins que bien que n'étant pas du néolithique des objets (tablettes ,céramiques ) sont anciens et ne sont donc pas des faux et questionnent sur l'identité et l'intention de leurs auteurs quand bien même ils ne dateraient que du 11ème ou 12 ème siècle   .

S'agissant des objets les plus récents - et donc  faux - l'ouvrage cité (2) exclut que le jeune 'Emile Fradin ait été un faussaire . Rien de probant concerne le Dr Morlet (le tenant du néolithique ) tout comme sont  discrètement évoquées des blagues estudiantines . Ainsi de doctes archéologues (3) laissent la porte entrouverte non pas au merveilleux mais à un thriller policier  . De nos jours le "merveilleux " ne venant pas saupoudrer le quotidien , le point final de  l'Histoire de Glozel reste à écrire...

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(1) Glozel est le nom d'un hameau de la commune de Ferrières-sur- Sichon (Allier)

(2) "Glozel" ouvrage publié avec le concours du ministère de la culture . Editions Terra Mater (Presses universitaires Blaise-Pascal (Université de Clermont -Auvergne ) . Juin 2023 

(3) dont Jean-Pierre ADAM (ex directeur de recherche au CNRS , "grand démystificateur" et "pourfendeur " d'ésotéristes ! )

lundi 5 mai 2014

GLOZEL : Entre vérité et fantasme



Je vois fleurir en ce moment des articles sur Glozel (1) et surgir les interrogations. Connaissant bien le site et ayant été en contact - à différentes reprises - avec Emile Fradin (qui a découvert - en 1924 - le "mobilier" du Champ des Morts), je vais tenter de faire le point, simplement :

Voici ce qu'il en est :

1- 80 % (à peu près) des céramiques , urnes , objets sont authentiques . En clair les "faux" rajoutés après 1950 sont marginaux.30 % de ce "mobilier" est compris entre - 300 av. JC et 200 après J.C. Le restant date du moyen- âge, et du 18 ème siècle . Qu'en conclure ? que les objets "historiques" ont été reproduits (ainsi que l'écriture) bien après l'âge de fer. Connaissant bien le lieu et ses pratiques "magiques" (encore) , ces reproductions étaient liées à des cultes ou à des pratiques "incantatoires".

2-On me dira " mais "l'écriture" se trouve sur des ossements dont certains sont datés du néolithique voire du paléolithique " ! Eh bien oui mais l'explication en est simple : on peut graver au 2 ème ou 3 ème siècle - et même au 18 ème - des objets plus anciens. Il suffit de se procurer les ossements: soit sur place soit ailleurs : ils serviront de support. Et il ne faut pas oublier que les grottes de Châtelperron se trouvent à une trentaine de km en ligne directe. Comme on le sait le complexe de Châtelperron a donné lieu à l'appellation Châtelperronien datant en gros de 35 000 ans (soit les derniers néandertaliens). Donc les supports (ossements) étaient  disponibles et il suffisait de les graver ultérieurement (cerfs, figures d'hommes ou de femmes stylisées etc...) .

3- Ce qui est, par contre, surprenant c'est le fait que tout ce "mobilier" ait été trouvé tout ensemble (urnes, céramiques gravées pointes de flèche, statuettes) enfoui dans quelques fours de verriers (activité qui a perduré à Glozel et de manière générale en Montagne Bourbonnaise jusqu'au  19 ème siècle ). Probablement on a voulu - quand ? - cacher ou mettre ces objets à l'abri. 

Ainsi ces objets (sauf quelques uns rajoutés dans le but probable de compromettre Emile Fradin) ne sont pas des faux. Par contre ils sont , pour les plus anciens, contemporains des premiers siècles et ne datent pas - et les signes qui vont avec - du paléolithique ou du magdalénien.

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(1) l'énigme de Glozel a soulevé (et soulève) des passions depuis ...1924. Ce qui ressemblait à une écriture (glyphes s'apparentant au phénicien ou au lépontique ) a été découvert sur des céramiques ( les céramiques dites "inscrites") et sur des ossements. On a alors fantasmé : l'écriture de Glozel était donc antérieure à l'écriture phénicienne voir à Sumer! Il faut se replonger dans le contexte de l'époque . Glozel se trouve dans la commune de Ferrières-sur- Sichon à une vingtaine de km de VICHY où se retrouvait "le Tout Paris" de l'époque. Ce devint donc le sujet à la mode dont on dissertait entre deux bains d'eau de Vichy. Et puis c'est en 1922 qu'était découvert le tombeau de Toutankhamon...Pourquoi n'en irait-il pas de même pour Glozel qui deviendrait ainsi le haut-lieu d'une civilisation très ancienne...voire plus tard la terre d'élection d'extra-terrestres? Ainsi se forgea un mythe. La vérité (comme souvent) est entre les deux.  Mais,désolé, il n'y a pas eu de civilisation "glozélienne" antérieure à Sumer et le premier alphabet est bien Phénicien !

mercredi 13 juin 2012

Déchiffrer Glozel:

J'apporte - avec modestie -une nouvelle contribution au décryptage des "tablettes inscrites" retrouvées enterrées dans le "Champ des Morts" en 1924 par Émile Fradin : revenant du sud marocain , j'ai noté avec surprise que plusieurs glyphes de Glozel s'apparentaient à l'écriture berbère . Est-ce une coïncidence ? je ne sais.

 En tout cas l'on sait que les berbères viennent d'Asie et ils n'est pas inconcevable que certains aient fait halte à Glozel. Je soumets cela - à tout hasard - aux archéologues patentés et aux chercheurs de bonne foi.

Cela ne remet pas, pour autant, en question les datations au C14 et par thermoluminescence qui donnent comme période la plus ancienne le 4ème siècle AV.JC. 

C'est tout de même une piste plus sérieuse à creuser que les élucubrations de Robert Charroux ou de Von Däniken (celles d'une extra-terrestre "piste aux étoiles").

Bonne chance et bon courage à ceux qui -comme moi- estiment que Glozel ne relève ni du mythe ni du fantastique (encore moins des fantasmes) mais n'est en rien une "station néolithique "comme l'ont cru naïvement et Émile Fradin et le docteur Morlet (archéologue amateur ayant "parrainé" Émile Fradin)

mardi 28 février 2012

Glozel : encore des fantasmes...

Je lis ce matin  sur un site  du net que Glozel daterait de 17 000 ans et que les signes apparaissant sur les "tablettes inscrites" constitueraient ainsi le premier alphabet connu! Je pensais un peu naïvement que l'on en avait terminé avec ces histoires abracadabrantesques des années 1925-30  . Non, cela resurgit: Il faut croire que l'excellente émission d'Europe 1 en début de mois a éveillé ou bercé des illusions ...

J'ai peine à le croire : un site web affirme que puisque certains ossements ont été datés du paléolithique c'est que les signes (je ne dis pas "alphabet" puisque 111 "signes" différents ne peuvent constituer un alphabet) seraient concomitants.

 On oublie 2 choses: la première est que les signes ont  certainement été gravés très postérieurement sur des ossements beaucoup plus anciens . La seconde - qui fait lien avec la première - est que plusieurs cavernes se trouvent à proximité de Ferrières-sur-Sichon. Je rappelle (on l'oublie fréquemment) que les grottes de Châtelperron ne sont qu'à une douzaine de kilomètres à vol d'oiseau de Glozel . Or ces grottes ont été occupées par les derniers néandertaliens il y a 25/30 000 ans (cf. le "châtelperronien) puis par l'homo sapiens et aussi ont été refuges pour des animaux sauvages. Il était possible (sinon aisé) aux habitants de Glozel de se procurer des ossements anciens et de les graver ensuite.

 Désolé pour les amateurs de "merveilleux" ... voire pour les dévots de l'Atlantide : les seules datations fiables sont celles réalisées dans les années 1980 datant le "mobilier" en céramique au mieux de l'âge de fer (environ 300/400 av. J.C. ) et aussi de l'époque gallo-romaine , du Moyen Age, du 18 ème siècle etc..S'agissant des gravures sur les ossements il faut bien comprendre que la datation des os n'a rien à voir avec la datation des "signes".

 Je rappelle enfin que le "mobilier" - s'il s'apparente à des outils du néolithique - n'a en réalité jamais servi , est de facture grossière (pointes de flèches, harpons, manches etc...) et avait probablement été confectionné à des fins votives et rituels...

Je tends une autre perche: qui sait qu'à 500 m à peine du "Champ de Morts" de Glozel, se trouvent les ruines de la forteresse de Montgilbert et que sous la forteresse les archéologues ont découvert... un fanum (temple) gaulois? Voilà quelques pistes plus réalistes.

samedi 11 février 2012

GLOZEL : du nouveau ? Une excellente émission radio

Une émission - sur Europe 1 - hier ,10 Février, laisse présager du nouveau. L'animateur, M. Franck Ferrand a fait une excellente synthèse du "mystère de Glozel"  en décrivant avec une totale objectivité les données de "l'affaire": la découverte en 1924 faite par le jeune Émile Fradin âgé de 17 ans, le soutien apporté par des archéologues et/ou historiens de renom (M Reinach,M.Camille Jullian), l'intérêt manifesté par le paléontologue abbé Breuil (avant de revenir sur ses premières déclarations), les attaques des "mandarins'' de l'époque (MM Capitan, Dussault, Vayson de Pradenne). Il a omis, je crois, de faire référence aux fantasmes ultérieurs (Robert Charroux évoquant la venue d'extra-terrestres... Tant mieux!). M. Ferrand a bien "centré" l'émission sur les écritures retrouvées sur des os et , surtout, sur des tablettes d'argile.

Il interviewait dans son émission une archéologue dont je n'ai retenu (que l'on me pardonne) que la moitié du nom : Mme Labarrère-....(?). Pour la première fois j'entends une archéologue "officielle" admettre que le "fonds " est authentique de même que l'écriture (en distinguant les "signes" sur le "mobilier" en os et les "signes" figurant sur les tablettes inscrites (argile). L'archéologue - j'ai été surpris - rejoint quasiment les thèses du docteur Morlet (en 1925-30 ) en considérant qu'il pouvait y avoir concomitance entre le matériel retrouvé et l'écriture (je ne pense pas néanmoins qu'elle ait parlé d'alphabet comme Morlet). Elle a estimé que les "récentes" datations effectuées à partir de 1983 pouvaient avoir été altérées par la chaleur dégagée par des fours de verriers ou de potiers qui, au moyen-âge et jusqu'au 19 ème siècle, se sont installés sur le site . De la sorte, elle estimait qu'il n'était pas impossible que les objets retrouvés au "Champ des Morts " ( c'est le nom du pré où la découverte a eu lieu ) soient du néolithique (c'est-à-dire il y a 3 ou 4000 ans, peut-être davantage). Il faut dire que l'archéologue émaillait ses réponses de prudents "c'est mon point de vue personnel".

Évidemment, je ne partage pas cette position : je rejoins pour ma part la thèse de Camille Jullian ...et les datations faites par thermoluminescence : un "fonds" authentique celte de 300 av. J.C. et aussi gallo-romain (300 après J.C.) puis "copies" au moyen-âge + des faux récents. Mais je suis déjà plus que satisfait qu'une archéologue "officielle" reconnaisse que les objets sont authentiques ( en omettant évidemment les quelques faux du 20 ème siècle ).

Je regrette cependant que cette archéologue ait écarté ( ou ait mal interprété) la "perche" que lui tendait Franck Ferrand qui évoquait un lien possible avec le site de Châtelperron (cf. le Châtelperronien ) à quelques dizaines de kilomètres de Glozel (commune de Ferrières-sur-Sichon). L'archéologue a répondu que le lien n'était pas possible car le châtelperronien date de 30 000 ans (Neandertal ). Cela expliquerait, pourtant, que les hommes de Glozel se soient ainsi procurés des ossements anciens sur lesquels des "signes" auraient été gravés ultérieurement.

J'étais présent  en janvier 2010 aux obsèques d’Émile Fradin qui venait de décéder à près de 103 ans à la maison de retraite du Mayet-de-Montagne.Certes, on lui a rendu hommage. L'a-t-il perçu?
 Je pense qu'il aurait été  heureux - par exemple à l'occasion de son centenaire où il m'est apparu tout guilleret, entouré de ses enfants et petits enfants - d' entendre cette émission qui rétablissait la vérité (même si , peut-être, ce n'était pas exactement la sienne.).

Les chercheurs passionnés et objectifs que sont Jacques Thierry,René Germain, Robert Liris, Serge Soupel.... doivent être rassurés. Qu'ils sachent - que même désormais absent de ce microcosme dans l'Auvergne - je suis de tout cœur avec eux!

jeudi 29 décembre 2011

GLOZEL : le mystère envolé !

Ce blog, je l'ai dit, a pour but , notamment de rompre des silences. Et ils sont nombreux à propos du site de Glozel. Fort de mes rencontres avec Émile Fradin le " découvreur " du site et ayant occupé des fonctions "officielles" dans l'Allier (Glozel se trouve à une vingtaine de kilomètres de Vichy) je suis , je le pense, en mesure de dire la vérité sur Glozel (même si certains - la DRAC de Clermont-Ferrand par exemple) ne veulent pas l'entendre.

Retour en arrière : en 1924 un jeune paysan de 17 ans découvre au lieu dit "le champ des morts" des céramiques, des poteries, des couteaux gravés (daim ou cerf) , des statuettes. Cela défraye la chronique jusque dans les années 1930 et le vent "New age " dans les années 1970 en rajoute. Pourquoi? Parce que les céramiques et les os sont gravés de signes étranges. On va (le docteur Morlet, archéologue amateur) jusqu'à prétendre qu'il s'agit là d'un alphabet bien antérieur à Sumer. On suppute qu'il s'agit d'une civilisation ancienne (datant du néolithique voire antérieure). Bref une découverte qui remue le monde des savants et des "pontifes" de l'époque. Les passions se déchaînent et Émile Fradin  est accusé d'avoir lui-même fabriqué des faux...plus de 3000 objets! Rappelons qu’Émile Fradin n'a que 17 ans et en poche son seul certificat d'études. Plusieurs archéologues ou paléontologues ( dont l'Abbé Breuil ) croient fermement en l'authenticité d'objet (les archéologues appellent cela un "mobilier") datant de plus de 5000 ans. Émile Fradin sera finalement innocenté et décoré (dans les années 1980 ) des Palmes Académiques. Il s'est éteint en 2010 à près de 103 ans . J' assistais à ces obsèques un froid jour de Janvier à Ferrières -sur-Sichon (commune où se trouve le hameau de Glozel) aux côtés de sa famille , du maire et du conseiller général qui avait bravé les routes enneigées.

Retour au présent : Si les os gravés ont été, pour certains, datés du paléolithique il n'en demeure pas moins que les os ont été gravés plus tardivement. Le "dossier" a été rouvert dans les années 1980 par le Ministère de la Culture. Quelle est la conclusion: les 3000 objets du musée de Glozel appartiennent à quatre "strates " différentes: un "fonds" gaulois (300 ans avant J.C.), un "fonds"gallo-romain, d'autres du haut moyen-âge , d'autres du 18 ème siècle  et enfin des objets plus récents "glissés" (avec quelle intention?) au vingtième siècle. Seuls ces derniers sont des faux. La conclusion est celle-ci: un "fonds" authentique mais non du néolithique et évidemment pas antérieur à Sumer a été "recopié" au fil des âges. Les objets (et les signes - non pas un alphabet-) avaient un caractère votif (d'où des pointes de flèches ou couteaux volontairement rudimentaires car non destinés à être utilisés). Question : d'où pouvaient provenir les ossements de renne ayant servi de support pour des gravures ultérieures. Je fais un rapprochement (personnel): les grottes de Chatelperron (où vécurent les derniers Néandertaliens) se trouvent à 30 km en ligne droite de Glozel. Dans ce site qui donna son nom à la période du Châtelperronien on a trouvé (encore l'Abbé Breuil ) des ossements datant pour certains du paléolithique. Ces ossements (de renne notamment ) ont-ils été utilisés par des habitants de Glozel? C'est une simple hypothèse. Il n'en demeure pas moins que les tablettes d'argiles gravées de signes (on les dénomme les "tablettes inscrites") ne sont ni du néolithique ni surtout des "faux" qu'aurait gravé un jeune paysan de 17ans. J'ai eu l'occasion de m’entretenir avec Émile Fradin à l'occasion de la fête donnée pour ses 100 ans. C'était à la maison de retraite du Mayet-de-Montagne. J'ai la conviction qu’Émile Fradin n'est pas un faussaire. Seulement un paysan un peu crédule qui s'est quelque peu fait manipuler par le docteur Morlet (dans les années 1925-30) qui prétendait que Glozel était une "station néolithique". Il le croyait encore à la veille de sa mort...Pour autant les objets - même s'ils sont plus récents - ne sont pas des faux. Sauf quelques uns (pour jeter tardivement le discrédit?).

        Dans ce contexte pourquoi la Direction Régionales des Affaires Culturelles d'Auvergne refuse-t-elle le "classement" des objets de Glozel . L'on sait que le "classement" n'est pas un label d'authenticité mais il empêche la dispersion (notamment l'exportation) de la collection. C'est ce qu'avait demandé en 2006 le Préfet de l'Allier. J'étais présent à cette réunion à la Préfecture de Moulins et puis donc en témoigner. Mais-malgré les relances- la DRAC reste sourde. Sous le prétexte que quelques "faux" contaminent la totalité du "mobilier". Certaines portes sont bien dures à pousser et le "musée " de Glozel (dans l'ancienne maison d’Émile Fradin) risque un jour de voir des collections authentiques envahies par le lierre que l'on s'acharne à faire pousser: Nos archéologues ne pardonnent pas près de 90 ans après au docteur Morlet d'avoir soutenu que les "signes" non déchiffrés étaient - selon lui - un alphabet antérieur à l'alphabet phénicien! La vengeance a la "dent dure".

       Telle est la vérité que partagent plusieurs universitaires de nos jours (Robert Liris, Serge Soupel, René Germain, Jacques Thierry...) mais qui se heurtent soit à un mur de silence soit aux fantasmes de ceux qui croient que les tablettes inscrites l'ont été par des extra-terrestres!