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mardi 15 avril 2025

Bayrou : Sans peur et ... sans reproches ?

 

Le  Premier ministre n'a pas pris de gants ce matin en évoquant la situation financière de la France . En dépit de nos talents nous nous trouvons à la remorque : une productivité  (et une production ) en baisse , un taux d'emploi faible chez les jeunes et les seniors, une semaine horaire atteignant péniblement les 35 heures ... un endettement massif dépassant les 3000 milliards et un service de la dette équivalent au budget annuel de la Défense . Certes , il y a eu les tempêtes Trump mais c'est -en France - la situation qui prévaut depuis les années 2000 et qui s'est depuis aggravée : la France dépense plus qu'elle ne "gagne" .

On ne peut s'empêcher de penser que François Bayrou a quelque peu dramatisé mais on est pas loin de la vérité . Donc comment convaincre les syndicats et une grande partie de l'opinion qui soutient qu'il " n'y a qu'à faire payer les riches " en oubliant que ce sont eux qui investissent et qui emploient . Une ponction sur les gros patrimoines et les énormes dividendes ou "stock options" pourquoi pas ? Mais cela serait largement insuffisant dans un pays où le "droit à la paresse" est devenu (pour certains) une vertu presque cardinale ...

Si François Bayrou , nouveau Bayard, a dit vrai nous allons , à brève échéance , dans le mur ...et nos petits enfants naissent avec , déjà , un immense handicap (50 000 euros de dette potentielle par français , bébé ou vieillard "radoteur" ...) . Bayrou nous a renvoyé la balle : accepterons- nous d'entrer dans le jeu ... avec une balle au centre  ? ...

A moins que nous attendions - tête dans le sable comme les autruches - l'arrivée (ainsi qu'en Grèce ) du F.M.I. ...

mercredi 9 avril 2025

Président US : César ...ou Néron ?

 

Une amie qui se lassait d'entendre Trump insulter ses anciens partenaires (qui - selon lui - lui "lécheraient le c..l " maintenant ! ) me dit que Trump , dans son hubris d'imperium , ressemble à César . En fait l'incendiaire US me semble s'apparenter davantage à Néron . 

Tous deux allument des incendies dans les nouveaux faubourgs du monde que sont les différents pays d'inégales richesses . Ainsi le pyromane Trump a trouvé Xi  qui peut éteindre les torches ...et le "torcher" .

Les Chinois qui ont des millénaires derrière eux ont des millénaires devant eux . Le président US va certainement s'engluer dans les primaires d'ici quelques mois . Xi , lui , ne s'émeut que devant le "Temple du Ciel " . A juste titre . 

lundi 7 avril 2025

Chine / USA : Les semi-conducteurs , nerfs de la guerre

 

Dans la guerre commerciale que se livrent Chine et USA le grand enjeu est les semi-conducteurs qui impactent les secteurs divers (numérique , automobile, défense ...) . Or  , les USA en dépit des Gafam sont à la traine dans ce domaine ( notamment puces de moins de 14 nanomètres) .

 En dépit des efforts consacrés (cf . le programme CHIPS - acronyme - 2022) les résultats ne sont pas là faute, notamment , d'ingénieurs et de techniciens hautement qualifiés . La Chine (qui approvisionne dans cette technologie plusieurs entreprises américaines ) reprend désormais ses billes et se préoccupe de son marché intérieur (cf. objectif de production de 75 % de ses besoins en 2030)  ainsi que de ses partenaires (européens ? ) .

Dans la guerre commerciale déclenchée par les USA au reste du monde , il demeure un pôle stable - la Chine - qui va jouer - sans effet de manches - "cartes sur tables" dans le domaine (essentiel) des semi-conducteurs .

vendredi 4 avril 2025

USA : vers une récession (taxes + Bons + dédollarisation )

 

C'est ce qui se dit dans les cercles d'économistes après la décision du gouvernement chinois de taxer les importations américaines arrivant sur le marché chinois à la hauteur  de 34 % . Après la chute des marchés USA ( Down Jones , Nasdaq ...) il semble qu'Outre Atlantique on commence à se "mordre les doigts" . Cela d'autant que la Chine détient 3200 milliards $ de bons du Trésor américain : une vente de ces bons (tout ou en partie ) déstabiliserait profondément l'économie américaine : réponse du "berger à la bergère "?

 Parallèlement l'Union européenne affûte sa riposte et les acteurs du numérique sont dans le viseur . Après la position ambiguë de Trump à propos de l'Ukraine , voilà que le président US veut tirer profit d'une stratégie du chaos dans les relations économiques . 

Certains imaginent même que ce président pourrait décider de frappes sur l'Iran ... ce qui ne ferait qu'accroitre  les tensions inflationnistes qui vont forcément se manifester aux USA : on évoque d'ores et déjà une probable augmentation de 5% des prix sur le marché américain .   Dans le même temps serait "réamorcée " une dédollarisation afin de ne plus avoir à payer en dollars nos importations , notamment de pétrole . La Chine a commencé à le faire avec l'Arabie Saoudite , la Russie etc..différents pays d'Asie et du Moyen-Orient ainsi que d'Amérique latine .

 .A l'Europe de prendre le relais (de Gaulle s'il avait été là n'aurait pas fait autrement ) .

dimanche 2 février 2025

Guéguerre commerciale USA et ...?

 

Alors que les USA se préparent à imposer des droits de douane de 10 à 25% sur les produits importés du Canada, du Mexique et de la Chine ...et bientôt d'Europe , l'Union européenne se regarde le nombril . Pendant ce temps  le Mexique , le Canada (et sûrement la Chine) se préparent à des contre-mesures . 

L'Union européenne craindrait-elle que des taxes sur les produits importés des USA n'engendrent une inflation rognant le pouvoir d'achat des ménages ? Il faudra probablement faire  la balance entre avantages et inconvénients . Et ce serait l'occasion pour l'Europe de se réveiller mais le veut-elle vraiment ...ou attend-elle que l'OMC réagisse c'est- à -dire , en clair , préfère-t-elle "botter en touche " ? 

Certains rêvent d'un front commun Europe / Chine . Cela adviendra peut-être ...plus tard .

vendredi 31 janvier 2025

USA 1 - Europe 0 ...

 

Ainsi alors que les USA ont le vent en poupe l'Europe baisse pavillon : la croissance de la zone euro pour le 4ème trimestre 2024 est nulle (0) du fait du piétinement (pour une large part ) de la France dont le pavillon économique est en berne . Il faut souhaiter que François Bayrou rattrape les erreurs commises et l'absence de sincérité dans les comptes "vendus" début 2024 .

 La position du Medef et de Bernard Arnault n'arrange pas les choses mais ont-ils tort de dire la vérité ? l'investissement est au point mort du fait des incertitudes politiques et ce qu'il reste de "cerveaux " est en train de migrer vers les USA . 

Triste spectacle que l'une des plus anciennes démocraties se prenne ainsi les pieds dans le tapis et sombre dans une sorte d'anomie économique .   

jeudi 28 novembre 2024

France : dos au mur ?

 

Nous sommes à deux doigts d'un renversement du gouvernement à l'occasion du vote ( ou du non vote ) du budget .Au-delà des explications et récriminations financières nous en sommes là à la suite d'une erreur de stratégie d'Emmanuel Macron , Président . On sait que des signaux (faibles mais allant grossissant ) sont parvenus dès le dernier trimestre 2023 à l'Elysée : Bruno Le Maire a informé (sur la base d'une note du Trésor) l'exécutif du "dérapage "budgétaire (notamment mauvaise anticipation des recettes ). Au lieu de jouer "cartes sur table" on a reculé le moment de dire la vérité aux Français et tenté de "noyer le poisson" par la dissolution législative de juin dernier . 

Ce que certains (dont moi peut-être ) considéraient comme un calcul gagnant à moyen terme a tourné en désastre politique et levier pour les ambitions des uns et des autres  . La France serait-elle le dos au mur et dans la situation de la Grèce jadis ? Je ne le pense pas . Mais l'image que nous donnons aux investisseurs d'un chaos politique est désastreuse . Alors que les couteaux s'affutent en coulisse , le Président devrait prendre une initiative ...mais il ne peut dissoudre . Certains , à défaut d'autre initiative , appellent à la démission du Président et à de nouvelles élections présidentielles .Je doute qu'E. Macron ait cet esprit de sacrifice . 

Mais il devrait "bouger" car le chaos politique (plus qu'économique) est tel qu'il faut en appeler au peuple d'une manière ou d'une autre . Certes, il est possible que la situation budgétaire se débloque d'ici 48 H (vote du budget de la sécurité sociale et vote du budget si cela bouge à Bercy ) mais la situation politique n'est pas prête à se stabiliser et , dans l'impasse où nous sommes, on ne voit guère de ligne d'horizon.... à moins que le Président sorte cette fois un (vrai) lapin de son chapeau .

vendredi 8 novembre 2024

Finances publiques : à qui la faute ?

 

La dégradation de la situation budgétaire interpelle et inquiète les Français  ...et l'ancien ministre des finances a été , à son tour , interpellé par la Commission des finances du Sénat . 

Sans être expert en la matière je retiens que l'ancien ministre n'était pas informé de la faiblesse des rentrées des recettes fiscales ...cela au nom d'une "étanchéité" (que l'on peut trouver bizarre) entre les services "techniques" et le ministre et son cabinet pour éviter une manipulation politique  . Il y aurait (assure Bruno Le Maire ) le risque - de la part du "politique" -  de "jongler avec les chiffres" et ainsi de justifier un surcroît de dépenses publiques assises sur les recettes espérées . 

Bigre ...L'étanchéité aurait été telle qu'aucun coup de fil n'aurait été échangé entre Inspecteurs généraux des Finances d'un côté à l'autre de la Seine ? 

Je retiens aussi (c'est BLM qui le dit) que Matignon  avait , dès le 13 décembre 2023 , été informé d'une note de la Direction du Trésor faisant état d'inquiétudes quant aux rentrées fiscales . Le ministre aurait - dans ce contexte - proposé des annulations de crédit ...Si Bruno Le Maire dit vrai (et pourquoi mentirait-il à la Commission des Finances du Sénat ? ) il y a eu quelque part , à tout le moins,  un manque de réactivité ou , éventuellement , une dissimulation . La Commission d'enquête de l'Assemblée y verra-t-elle plus clair  et les Français auront-ils droit , un jour,  à la vérité ? 

vendredi 11 octobre 2024

Budget : pour une Commission d' Enquête

 

Comme bien d'autres j'estime , dans le désarroi financier qui est le nôtre , qu'une Commission d'Enquête (issue de la Commission des Finances de l'Assemblée) devrait pouvoir entendre les anciens ministres concernés voire l'ancien Premier ministre , pour déterminer la cause de la situation actuelle dégradée .

 Il est surprenant que Bruno Le Maire , ancien ministre de l'économie et des finances , ait déclaré que "l'on connaîtrait les raison plus tard " ...Nous aurait-ton jadis caché la vérité et , si oui , pour quelles raisons politiques ? Visiblement "il y a un loup ...et c'est flou" . 

Et cette demande de Commission d'Enquêté n'est ni de droite ni de gauche . Elle est de bon sens .  


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NB - Le déficit enregistré est lié à la mauvaise anticipation des recettes bien moindres que ce que l'on imaginait . Pourquoi cette situation n'est pas "remontée" ( dès le premier trimestre 2024 ) auprès du ministre des finances et auprès de Matignon et de l'Elysée ? Faut-il "avaler" le principe de l'étanchéité au nom duquel les administrations  techniques ne communiquent pas , en la matière, avec le niveau politique ?

jeudi 3 octobre 2024

Budget : "faillite" budgétaire ou politique ?

 

Ainsi le nouveau gouvernement se trouve au pied du mur et à la recherche d'une soixantaine de milliards d'euros (économies ou impôts ? ) . Comment se fait-il que cette situation n'apparaisse que depuis quelques mois alors que le précédent gouvernement en avait forcément connaissance ?

Bruno Le Maire avait-il laissé entendre au premier semestre que nous serions confrontés à ce trou béant dans nos finances publiques ?

A se demander si pour des raisons politiques on a caché pendant des mois la vérité aux Français . Est-ce par hasard cette considération et la crainte qui l'accompagnait qui serait à l'origine de la dissolution ? une sorte "d'enfumage politique " en quelque sorte .

mercredi 18 septembre 2024

IMPOTS : "un peu , beaucoup , passionnément ..." ?

 

Cela ne fait que quelques mois que l'on évoque la situation financière "délicate" de la France . Certes il y avait eu les mises en garde de la Commission de Bruxelles et l'échéance budgétaire d'octobre qui aurait déjà poussé Emmanuel Macron à la dissolution ...pour rebattre les cartes . Mais , désormais,  les médias évoquent une inéluctable augmentation des impôts et ...ou une forte réduction des dépenses . 

A croire que l'hexagone depuis 2 ans a fonctionné en vase clos sans tenir compte des avertissements .

On évoque - pour la Chine en Afrique - une "diplomatie du chéquier " . Mais on peut se demander si telle n'a pas été la même stratégie en France alors même que certains partis voulaient un retour de la retraite à 60 ans .

 Et voilà que le serpent se mord la queue . D'aucuns évoquent les stratèges " McKinsey " ou ceux de Bercy qui se seraient fourvoyés ou auraient tiré des "plans sur la comète" en ne songeant pas au remboursement de la dette que certains ( JL Mélenchon ) imaginent effacer comme craie sur le tableau . Souhaitons à Michel Barnier de faire la part des choses . Du rêve à la réalité disait Jaurès ...

mardi 7 mai 2024

SNCF /Gouvernement : prendre des vessies pour des lanternes

 

Vouloir nous faire prendre des "vessies pour des lanternes" , telle semble être l'intention du gouvernement en jurant sur tous les saints que ni le président, ni le premier ministre (ni le second...) n'étaient au courant de l'accord négocié par JP Farandou , PDG de la SNCF dont la finalité était - notamment - d'atténuer la réforme du régime des retraites pour les salariés de l'entreprise publique , de crainte (en filigrane) de représailles au moment des J.O.   

Or l'administration française (au sens large et intégrant les services publics) répond à une telle verticalité qu'il est impensable que le PDG de la SNCF n'ait pas , au préalable , informé - au moins via les directeurs de cabinet - l'Elysée ou Matignon . Cela d'autant que cette négociation était déjà "sur les rails " avant l'arrivée de Gabriel Attal . Lorsque l'on sait qu'un préfet ou un directeur d'administration ne peut bouger le petit doigt sans en référer à son cabinet , cela fait sourire lorsque , les unes après les autres , les autorités "se défilent" ... troquant ainsi à l'envi leur lanterne pour une malheureuse vessie . 

jeudi 15 février 2024

SNCF : A quand la privatisation ?

 

La France est-elle à ce point ingouvernable que des contrôleurs TGV- SNCF fassent - comme toujours à la veille des vacances scolaires - la pluie et le beau temps ? La grille des salaires (3000 euros au départ - plus de 4000 en fin de carrière ) n'appelle pourtant pas la mobilisation de la "Fondation l'Abbé Pierre" , les "Restaurants du Cœur " , ou la Ligue des Droits de l'Homme ...

La concurrence européenne tarde à se mettre en place . Pourquoi  l'Italie ou l'Espagne sont les seules à ouvrir la voie ?

Face à des organisations qui se radicalisent il est regrettable de devoir anticiper une radicalisation du débat politique . C'est cependant ce que me laisse entendre ma voisine Hortense qui - citant De Gaulle - et , donnant de la voix ,  n'admet pas la chienlit dans laquelle pataugent en ce moment bon nombre de nos concitoyens .

samedi 10 février 2024

Mercosur : Haro !

 

Aucun parti politique n'a tenté de défendre le projet d'accord de libre-échange avec le Mercosur (Brésil, Argentine , Paraguay , Uruguay ) que la Commission tentait de négocier . Puisque les agriculteurs  demandaient l'arrêt des négociations des voix unanimes ont retenti à droite comme à gauche pour " élever des barricades" stoppant les négociateurs ...

Désormais des voix nouvelles  fustigent ceux qui fustigeaient le projet d'accord . Ces voix - montant de l'arrière-scène - font valoir que la France aurait eu tout à gagner d'un accord qui aurait généré plusieurs milliards (4 ou 5) de gains d'exportation pour les agriculteurs européens . Ces mêmes voix  font également valoir que les normes environnementales imposées au Brésil auraient pu sauver la forêt amazonienne .Sur le plan politique le Mercosur aurait accroché quelques wagons aux démocraties de Lula ou de Milei ...

Qui a finalement raison : ceux qui regrettent ou ceux qui ont enterré le projet ? En tout cas, cela faisait partie d'un deal avec les agriculteurs . Il  n'était pas forcément gagnant -gagnant . 

vendredi 26 janvier 2024

Quid de la mondialisation ?

 

A juste titre les agriculteurs se plaignent de la concurrence déloyale que leur font les pays étrangers  qui ne s'imposent pas des normes . C'est probablement le cas des pays d'Amérique latine (Mercosur) , du Maghreb , Turquie , Moyen- Orient etc ...A quelques heures de l'intervention du Premier ministre , on se demande quelles sont les marges de manœuvre : simplification administrative , gazole non routier , arrêt  des "normes additionnelles " (???) .

Il n'en reste pas moins un débat de fond : qu'en sera-t-il des importations de textiles du Bangladesh , des batteries en provenance de Chine , des semi-conducteurs de Taïwan , des produits pharmaceutiques dont l'Inde a le quasi monopole ?

 Finalement c'est tout un modèle économique qui est à revoir si les pays européens veulent sauvegarder leur agriculture et leur industrie . Notre "chaîne de valeurs" actuelle ne nous enchaine-t-elle pas ? Et combien de pays européens sont-ils d'accord pour remettre en cause notre modèle basé sur la mondialisation des échanges . La crise agricole actuelle précède peut-être une crise de nos sociétés arc-boutées sur les "dividendes de la paix " (ou que nous considérons comme tels) . 

lundi 22 janvier 2024

Electricité : faire la lumière !

 

Alors que le gouvernement vient d'annoncer une hausse des tarifs d'électricité d'environ 9 % , on n'y voit pas clair : la France est-elle toujours "scotchée" par le système de calcul kafkaïen de l'Europe (1) à savoir un système de prix qui ne tient pas compte des coûts de production de chaque pays mais dont le mode de calcul pénalise la France  (prise en compte du coût "marginal" c'est-à-dire celui de l'unité de production la moins rentable donc la plus onéreuse : celui d' une centrale à gaz) . 

La présidente de la Commission de Régulation de l'Energie , Emmanuelle Wargon , a beau se démener  que l'on y voit goutte .Qui peut répondre à la question ci-après : les Français tirent-ils bénéficie de leur parc nucléaire permettant d'avoir un coût de production le plus faible d'Europe (environ 60 euros le Mégawatt /h) ?     

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(1) C'est ce système que la Commission européenne s'était engagée à revoir en début d'année 2023 ... 

mardi 26 décembre 2023

SNCF : l'aventure près de chez vous !

Prendre le train en France est toute une aventure . Inutile de candidater pour un stage de survie ...il suffit de survivre aux pannes , alertes diverses , suppression de trains , modification d'horaires . 

C'est  ce qui vient d'arriver à ma voisine Hortense : trains supprimés (du fait , paraît -il , d'un moindre nombre de voyageurs ...) , modification d'horaires , très long arrêt en raison d'un bagage oublié , incident sur la voie etc...) .Mais ce qui met Hortense dans tous ses états (et même dans un état second) est que ces incidents se répètent et se multiplient . 

Lorsque je lui ai indiqué que les retards de moins d'une minute au Japon (train Tokyo-Kyoto) suscitaient presque la tentation d'un hara-kiri , Hortense s'est dite perplexe à propos des transports à l'occasion des J.O de 2024 . Elle me dit qu'heureusement nous avons Jean Castex (ora pro nobis ) .  

mercredi 29 novembre 2023

COP 28 / nucléaire : la solution ?

 

Alors que la COP 28 s'ouvre aujourd'hui à Dubaï , il semble bien que l'on ne parlera pas "à mots couverts" du nucléaire civil . En effet , de nombreux experts et plusieurs gouvernements considèrent désormais que seul le développement du nucléaire civil apporte un embryon de solution pour atteindre l'objectif - difficile - de neutralité carbone d'ici 2050 . A défaut , l'augmentation des températures dépasserait + 3 degrés fin de siècle (comparé à l' âge pré-industriel) et les dégâts seraient considérables .

D'ores et déjà les capacités nucléaires civiles augmentent ou vont se développer dans le court terme : Chine, Egypte , Arabie Saoudite ...et dans le moyen terme d'autres Etats font leur compte : Kazakhstan , Ouzbékistan , Philippines, Ghana , Kenya ... . 

De fait, 400 réacteurs sont aujourd'hui en service dans le monde et les experts admettent qu'il faudrait doubler voire tripler le nombre de centrales (1) afin d'atteindre la neutralité carbone en 2050 . Le nucléaire ne sera donc pas évoqué en coulisse mais se glissera dans l'avant - scène de la COP 28 . 

Il restera cependant à bien veiller aux risques possibles de dérive vers une prolifération nucléaire militaire en raison de la barrière ténue entre nucléaire civil et nucléaire militaire (cf. Iran ) .

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(1) revue "Connaissance des Energies + AFP du 28/11/ 2023    

mercredi 18 octobre 2023

Marché électricité : un pas en avant

 

Il semble bien - à vérifier toutes fois - que le marché de l'électricité (basé sur la référence - aberrante - au  prix de revient de la "dernière centrale appelée" c'est-à-dire la centrale - à gaz - la plus chère (prix marginal) soit en pleine évolution . 

A en croire l'article du journal Le Point (en ligne . 18 octobre) le Conseil énergie réuni hier 17 octobre à Luxembourg aurait donné son accord (qui bloquait au niveau allemand) pour que le "prix de référence" ne soit plus celui du gaz (centrales les moins rentables) . 

Si tel est le cas c'est une victoire franche pour la France . A vérifier cependant mais , incontestablement , cela "bouge" ...si la Commission ne met pas "les bâtons dans les roues " !

mardi 19 septembre 2023

Marché de l'électricité : que fait l'Europe , que fait la France ?

 

Alors que les distributeurs - tels Engie - réajustent à la hausse (parfois de 50 %) leurs tarifs d'électricité on ne voit pas (ou on ne sait pas) ce qui se négocie actuellement : le marché européen est-il toujours aussi aberrant c'est-à-dire basé sur le " coût marginal" (soit sur le coût de fonctionnement de la centrale la moins rentable - gaz- ) pour ne pas concurrencer les autres pays européens? 

Car c'est là le paradoxe d'avoir en France une énergie nucléaire à bas prix de revient et de supporter en revanche une tare  qui obère - au nom de l'idéal européen - notre compétitivité  . Engie surfe apparemment sur cette contradiction en ajoutant cependant que nos centrales nucléaires en maintenance ne sont plus autant concurrentielles .

 Qui dit vrai ?

Qui a raison dans ce fatras d'informations ? La CRE (Commission de régulation de l'Energie ) dont l'ex-ministre Emmanuelle Wargon assure la présidence devrait faire une communication si possible "simple et intelligente" ...