mardi 31 décembre 2013

Israël / Palestine : Y a-t-il du gaz dans l'eau ?



La Paix entre Israéliens et Palestiniens est l'un des vœux que l'on peut former pour 2014 au-delà d'une simple annonce d'accords du type "Oslo"qui - comme on le sait - n'ont jamais été respectés . Au moment où les Etats-Unis semblent être sur le point de faire des propositions on peut se demander, en passant, quelle est l'influence des enjeux économiques dans les négociations en cours .

L'interrogation "du gaz dans l'eau ? " n'est pas une boutade . Car il y a bien du gaz dans la mer  : des réserves évaluées à quelques mille milliards de m3  ont  été mises en évidence dans les eaux territoriales israéliennes (1) mais aussi au large de la bande de Gaza (Palestine).

Et , sous les poches de gaz, il pourrait y avoir du pétrole; des forages commencent : c'est dire que les enjeux économiques ne sont pas négligeables. 

Le partage et l'exploitation de ces ressources rendent d'autant plus essentiel un plan de paix véritable : il finira bien par s'imposer car il relève du bon sens et dépasse les conservatismes.

Puissent le Dôme du Rocher et le Mur du Temple - enfin - faire Alliance .

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(1) Gisement baptisés "Léviathan", "Tamar", "Dalit " ( contestés par le Liban qui considère que ces "poches" se trouvent dans ses eaux territoriales...).

jeudi 26 décembre 2013

2014 à venir...


 Mettre en équation 2014 est évidemment impossible sauf à prolonger les tendances constatées . Mais ce ne sont là que des lignes de force qu'un évènement majeur peut bouleverser à tout instant . Le pire étant - comme on sait - exceptionnel , on peut toujours tenter d'observer le sens des courbes actuelles. 

1-En France il est , hélas, improbable que l'on assiste à une résorption du chômage avant  2015 : Le taux de croissance ne le permet pas. Les Pouvoirs Publics devront donc continuer à mobiliser les ''emplois aidés '' et entamer une réflexion en profondeur sur le fonctionnement de "Pôle Emploi'' tout en incitant les entreprises à investir ( avec des marges réduites , ce défi n'est pas mince )....A moins de mettre en oeuvre un plan de relance "à la japonaise" tel que conçu par le Premier ministre Shinzo ABE et qui semble tirer le Japon de l'ornière dans laquelle il se trouvait depuis plusieurs années.

Tout aussi improbable est une réforme territoriale : les rapports de force politique s'y prêtent mal. Qui plus est le sujet est complexe et - bien que majeur - un projet de réforme (cf. le mille-feuilles administratif) ne passionne pas les Français. La voie référendaire (qui permettrait de passer outre les réticences d'élus prébendaires ) risque de ne pas mobiliser. Pour autant, il s'agit là d'un chantier essentiel (économies + simplification).

2- Le résultat des élections européennes - sans être un tsunami - va probablement rebattre les cartes. Les oppositions vont se manifester : celles des Etats du Sud (Grèce, Portugal, Espagne, Italie) qui ont supporté des cures d'austérité draconiennes et qui ne perçoivent encore que médiocrement les bénéfices de ces "remèdes de cheval "; celles aussi des Etats (du Nord et du Sud) où l'extrême droite attire les frustrations de toutes origines en proposant de fallacieuses stratégies alternatives. 

Il est plus que temps que l'Union se fasse entendre (il ne reste que quatre mois) en adressant un vrai message politique et "citoyen " (c-a-d- non technocratique) . On peut ,certes, espérer que la campagne électorale révèle un nom, un visage et que le futur Président de la Commission (issu des urnes ) ait un profil rassembleur et mobilisateur . 

3-L'environnement international - en 2014 - sera probablement marqué par le succès ou non des négociations entre israéliens et palestiniens tout autant que par le Genève II concernant la Syrie. Le risque étant celui d'une "Balkanisation" du Moyen-Orient sur la base de critères confessionnels. Partagerait-on le Moyen-Orient comme jadis ce fût le cas en 1916 (accords Sykes-G.Picot) en prenant, cette fois, pour critère une ligne de démarcation chiites/sunnites? A souhaiter que la Russie et - peut-être - l'Union européenne (?) comblent le vide que les Etats-Unis pourraient laisser derrière eux en se portant vers l'Asie-Pacifique, région où la Chine "montre ses muscles '' désormais avec complaisance et où les Etats du Sud-Est asiatique sont plus que jamais à la recherche d'un "protecteur ".

 L'Afrique est devenue un terrain d'affrontement : les taux de croissance vont repartir grâce notamment aux investisseurs étrangers (après les "crises" asiatiques et occidentales) attisant les ambitions et alimentant les corruptions pendant que la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté . Dans ce contexte, le vœu d'une coexistence confessionnelle devient incantatoire et appartient au passé: les luttes "djihadistes" semblent s'être ainsi déplacées des montagnes d'Asie Centrale vers d'autres "terrains de chasse" , une autre Reconquista  en quelque sorte dont on ne connaît pas, pour l'heure, le vainqueur.

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Ainsi 2014 pourrait être une année de transition sur le plan économique (sortie de crise pour l'Union ) et une année essentielle sur le plan politique à chacun des niveaux- national et international-.

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NB- Sans être devin - ni le prétendre - il ne fait guère de doutes qu' Alain Juppé se mette en orbite en 2014 en vue ...de 2017.

lundi 23 décembre 2013

SNCF : Quand les trains arrivaient à l'heure ...



J'entendais hier un jeune étudiant dire que le jours de ses examens il se gardait bien de prendre le train par crainte d'arriver en retard. Je le comprends et - lorsque je dois prendre l'avion - j'évite de prendre le train pour me rendre (via une navette ) à l'aéroport pour les mêmes raisons que l'étudiant.

 Qu'il est loin le temps où (encore dans les années soixante dix) la quasi totalité des trains arrivaient à l'heure dite : où plutôt à la minute dite (15 H 01, 14 H 24 etc...) !

 Désormais les retards - sans être la règle - ne sont pas l'exception . Et, chaque fois, même leitmotiv de la part des passagers : absence de communication.

 Et, pourtant, M. Pepy donne l'exemple : il est présent sur les quais , sur les plateaux de télévision : il "communique" . Car la SNCF s'efforce de communiquer ...souvent a posteriori. 

Ainsi, alors que le matin (17 Décembre) d'une "opération de communication" SNCF (cafés, croissants...) pour célébrer le plan rail midi-Pyrénées , le train est arrivé dans la capitale régionale avec un retard de 35 minutes ( 50 minutes : durée normale du  trajet) à la suite d' incidents sur la voie de chemin de fer , la SNCF est restée muette .

 Réponse du contrôleur :

"cette voiture n'est pas sonorisée''.

Et il poussa un profond soupir ...(regrettant sans doute , lui aussi, les trains qui - jadis - arrivaient à l'heure) .

 Evidemment, il ne s'agit pas de verser des larmes sur un éphémère "temps des cerises'' mais d'éviter de raisonner à l'aide de trop faciles équations  : ainsi vitesse n'égale pas toujours rapidité.

 Au moins pourrait-on espérer que la SNCF communique en temps réel et non a posteriori .... sauf à imaginer:

a) soit que l'absence de sonorisation de wagons (en 2013) ne soit pas une galéjade

b) que le conducteur du train  (ou le contrôleur) soit dans l'obligation de faire "remonter" et valider son message d'information ...Par...M.Guillaume PEPY, à Paris. Ce dont je ne doute...qu'à moitié ...

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NB- actualisation du 22 Janvier 2014 : le train TER (en provenance de Rodez et à destination de Toulouse a eu ce matin un retard de 1 heure . Dire que l'Orient-Express arrivait jadis à l'heure exacte à la minute près. Mais c'était jadis...

vendredi 20 décembre 2013

Syrie : un " Genève II " sans l'Iran ?



Si la conférence sur la Syrie se tiendra probablement le 22 janvier, il semble - à la demande notamment des Etats-Unis - que l'Iran ne soit pas invité. 

Troublant : l'Arabie Saoudite (qui a fourni des armements à l'opposition ) figure bien dans la liste des Etats invités .

 Le "jeu " américain risque dès lors d'échapper à l'entendement : Si l'Iran a été - comme l'Arabie Saoudite - partie prenante dans le conflit syrien à travers du Hezbollah quelles raisons justifient son éviction d'une conférence dont le but est la cessation des violences ?

 A moins que l'on ne veuille donner des gages à l'Arabie Saoudite en la réintroduisant sur un échiquier dont elle se sentirait désormais éloignée  ?

 L'Iran semble avoir donné (accord intérimaire sur le nucléaire ) quelques preuves de sérieux : l'écarter de la Conférence reviendrait (il me semble ) à vouloir aviver la tension entre chiites et sunnites en marginalisant les premiers.

Faut-il vraiment - au titre de je ne sais quels savants calculs - prendre ce risque et allumer une mèche avant même que l'autre ne soit éteinte? 

jeudi 19 décembre 2013

Europe : L' Union en ordre de marche


L'accord intervenu aujourd'hui sur l' union bancaire démontre aux sceptiques que l'Union (à tous le moins la "Zone euro ") n'a pas interrompu sa marche en avant. 

C'est un pas important vers une gouvernance économique (qui ne peut - comme la souligné hier la Chancelière Merkel - qu'aller de pair avec une gouvernance politique). 

Ainsi, nous allons peu à peu vers une intégration des Etats de la Zone euro quand bien même les débats continueront entre partisans de la rigueur budgétaire et les tenants d'une relance économique (ce qui d'ailleurs n'est pas forcément incompatible s'il s'agit d'accroître les investissements ). 

Il restera évidemment à s'interroger sur l'Europe de la Défense et nous demander si l'Union doit continuer à dépendre intégralement ou presque de l'OTAN. Les crises africaines serviront-elles de révélateur? 

Mais le vrai révélateur sera , en mai 2014, l'élection des députés européens et - dans la foulée - celle du Président de la Commission. Il aura la dure tâche d'incarner l'Union et de porter un projet qui devra aller au - delà des ornières technocratiques.

Ce sera aussi un moment de vérité pour le Royaume- Uni qui devra ne pas tarder à choisir son camp et la chaise sur laquelle , finalement, il veut s'asseoir.



mercredi 18 décembre 2013

Ukraine : capitale Moscou ?



Le titre est , certes , provocateur mais il exprime bien la situation présente : Kiev s'aligne donc sur Moscou en  entrant dans sa zone de libre-échange (en échange non pas d'un "plat de lentilles" mais d'une baisse du prix du gaz...pour les réchauffer).

Dans sa tenace reconquête de son "étranger proche'', le Président Poutine avance peu à peu ses pions sur l'échiquier. Est-ce à dire , finalement, que la Russie tente de faire "cavalier seul " comme à l'époque de l'Union soviétique en s'entourant d'Etats vassaux en guise de bouclier ?

 Question : Moscou se méfie-t-il de l'Union européenne ou bien de L’OTAN ? Pourtant des partenariats existent entre l'Union et la Russie  de même qu'avec l'OTAN.

 Ce raidissement anticipe-t-il la tentation d'un nouveau rapport de force avec l'Occident ou bien avec la Chine, nouvelle Puissance mondiale ? 

Mais, au juste , comment pourrait-il y avoir un rapport de forces qui serait par trop inégal ? 

Voilà quelques questions que l'on peut se poser tout en regrettant que la Russie ne sente pas que son avenir -proche ou lointain - est  en Europe étant donné que les "marches" d'Asie sont (ou seront bientôt) sous tutelle Chinoise ?

mercredi 11 décembre 2013

Union Africaine : quelle économie ?



Il semble assez clair que l'Union Africaine est à la recherche d'un "modèle " de développement. Mais - à tenter de voir les choses de près - on  y perd son latin tant les structures administratives (ou de réflexion) paraissent nombreuses : Ainsi les Institutions de l'Union Africaine sont dupliquées dans les 8 sous-régions qui - chacune ou presque - comportent une Conférence des chefs d'Etat, un Conseil des ministres, une Cour de Justice, un Parlement et /ou un Conseil de Paix et de Sécurité... (cf. La CDEAO, la CEEAC etc...).

Comment s'y retrouver parmi toutes ces instances ?

S'agissant du développement, le "noyau dur" semble être le NEPAD (nouveau programme de développement pour l'Afrique) mais comment s'articule-t-il avec les structures de développement des 8 Communautés économiques ?

 A défaut de pouvoir établir un rapport de forces avec les Etats (Chine, Inde, Turquie etc...) enivrés par les richesses du sol (cultures industrielles ou vivrières?) et du sous-sol (pétrole, uranium, manganèse, or diamants...) comment l'Afrique pourrait-elle ne pas encourir le risque de se voir imposer un "modèle '' de développement de l'extérieur ? Economie de troc ? 

Il y a , bien sûr, les multinationales africaines (Elles sont nombreuses en Afrique du Sud, au Nigeria, en Côte d'Ivoire, au Maroc...); mais peut-on compter sur elles (ou avec elles) pour tenter de promouvoir un vrai développement de l'Afrique dont près de 60 % de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté ?

 L'Afrique est probablement (certains l'assurent) le continent qui prendra , à terme, le relais de l'Asie sur le plan économique. Mais - à la différence des Etats d'Asie - on est encore bien loin d'une vraie stratégie de développement. C'est là la mission du NEPAD : des projets multiples sont, de fait, en cours (routes, ponts, voies ferrées, transport de fret etc...).

Dans un autre domaine, l'Union européenne n'est pas prête à intervenir (de manière solidaire et consensuelle ) pour assurer la sécurité de l'Afrique en proie à des guerres intestines. On l'a dit (récent sommet de l'Elysée) c'est à l'Union africaine qu'il appartiendra d'agir avec ses propres forces...En attendant, la France est en première ligne aux côtés de la Misca (succédant à la Fomac).

L'Union européenne pourra-t-elle au moins aider à mettre en place cette stratégie de développement seule à même d'éviter les guerres confessionnelles, les coups d'Etat ...et la barbarie quasi quotidiennement présente sur nos écrans ?

vendredi 6 décembre 2013

Zone Euro : une relance nécessaire ...injection bancaire sous conditions



Le Président Hollande a salué en son temps le plan de relance japonais : le Premier ministre Shinzo ABE a pu faire sortir le Japon de la récession des années 2011/12 par l'injection d'environ 130 milliards de $ en 2013. 

La B.C.E. se déciderait-elle à utiliser des moyens identiques ? Peut-être mais sous conditions : on se souvient que la B.C.E. avait prêté aux banques 1000 milliards d'euros en considérant que ces mêmes banques allaient réinjecter dans l'économie cette masse monétaire (ou en tout cas l'essentiel). 

Mais - dans la zone euro - les banques sont apparemment plus frileuses qu'au Japon et la B.C.E. s'est bizarrement trouvée dans l'incapacité de contrôler l'utilisation de ces fonds.

 Ainsi, une bonne part de ces prêts à taux zéro (ou quasi) au lieu de financer des investissements a servi ...à acquérir des obligations (donc acheter de la dette). On croit rêver !

C'est donc à juste titre que M. Mario Draghi, Président de la B.C.E. s'interroge : un plan massif de prêts aux banques semble ne pas être exclu mais à condition que l'on puisse - cette fois - s'assurer de leur bon emploi.

Au moment où la croissance en zone euro semble quelque peu marquer le pas, une initiative de la B.C.E. semble bienvenue...à condition que l'Institution (appelée à assurer la supervision bancaire) ait une vision suffisamment fine des comportements bancaires et soit à même de n'accorder ces prêts qu'aux banques qui "jouent le jeu " et ne pensent pas seulement à en tirer (comme en 2011-12 ) profits et sécurité immédiats (achat d'obligations). La B.C.E. doit bien savoir qui a fait quoi....

jeudi 5 décembre 2013

Quelle mouche a piqué ...nos députés ?



Quelle mouche a piqué nos députés pour qu'ils sanctionnent non pas les "souteneurs " et autres "Jules" mais les clients des prostituées? Avec une amende de 1500 euros ! Certes, la prostitution (quoique dit-on le plus vieux "métier" du monde ) n'est pas ma tasse de thé : dans une société devenue si permissive je me demande qui , finalement, a recours aux " services " de prostituées...

 Pour autant, fallait-il que nos braves députés (dont je serai étonné qu'aucun n'ait fréquenté un jour des "maisons closes") infligent une amende aux clients qui n'ont peut-être pas l'occasion (handicaps physiques ou psychologiques ) d'avoir des relations dites normales .

Cette décision me semble , en fait, pure hypocrisie : il s'agirait, soi - disant , de dissuader les mafieux et maquereaux frelatés en "asséchant" en quelque sorte le "marché ". La réflexion me paraît un peu courte : il y aura peut-être moins de prostituées dans les rues mais les "souteneurs " ne plieront pas pour autant bagage : cela risque même d'être pire . J'imagine des prostituées travaillant en "batterie" - comme dans les élevages - dans les lofts que les mafieux auront acquis .

  Au lieu de s'en prendre directement aux réseaux (via notamment le "blanchiment " d'argent) on choisit le contournement : dissuader les clients ( disent les bonnes âmes)  mettra fin à la prostitution et - du même coup - aux réseaux ! 

Que nenni ! La stratégie du contournement est peut-être une option diplomatique , mais ce n'est pas une mesure courageuse lorsque le but réel est de s'en prendre aux mafieux . A moins de "contourner" par des opérations de contrôle fiscal ou de surveillance.

J'entendais hier un policier déclarer sur une chaîne de TV que ce sont les mêmes hommes (et femmes) qui , désormais, "chasseront" le client au lieu du vrai gibier : 'ils risquent ainsi - faute de moyens - de se tromper de cible en courant deux lièvres à la fois .

 Notre société quelque peu stupéfaite par certains excès de permissivité, ce vote de nos très chers députés - qui semble aller à contre-courant - va l'amener à ne plus savoir où donner de la tête...   

mercredi 4 décembre 2013

Union/ Ukraine : un "désamour" qui sent le gaz ...



¨La dette de l'Ukraine - s'agissant du gaz russe - s'élèverait à 2 milliards de dollars et les négociations menées aujourd'hui par le vice-Premier ministre Ukrainien avec Gazprom n'ont pour l'instant pas abouti à une promesse d'étalement (ou de moratoire partiel) de cette dette.

 Il est cependant pour le moins surprenant que la résolution de ce problème financier soit - pour Moscou - liée au "bon comportement " de l'Ukraine (c'est-à -dire ) ne pas faire de vagues et rester docilement au sein de la "datcha " Russe. 

Ce que rapporte l'AFP ce soir est bien étrange et économiquement incompréhensible : l'Arménie achète son gaz à la Russie au prix de 189 $ (par 1000 M3) alors que l'Ukraine - dépendante à 60 % de la Russie pour ce même gaz- l'achète 400 $. 

On peut en conclure que la "clé" n'est pas économique mais bien politique.

Le projet d'Union eurasienne sent le gaz...il me semble.

dimanche 1 décembre 2013

Union Européenne : l'Ukraine , c'est l' Europe !



Il n'est pas question de répondre à la place des Ukrainiens : A eux de décider s'ils préfèrent s'arrimer au vaisseau européen ou bien à un radeau flottant sur la Volga.

 Bien sûr, depuis 2000 la voix de la Russie se fait davantage entendre et le Président Poutine ne manque pas d'habileté  : on comprend bien qu'il veuille reconstituer à sa manière l'empire des Tsars (ou - ce qui est la même chose - feu l'URSS ); mais pour cela il faut des Etats vassaux. Serait-ce ce qu'il pense de l'Ukraine?

En réalité comment comparer la Russie et l'Union : d'un côté (Russie) 130 M. d'habitants et un P.I. B. d'environ 2000 milliards de dollars , de l'autre (l'Union européenne) avec 500 M. d'habitants et un  P.I. B de  l'ordre de 15 000 milliards de dollars (comparable à celui des Etats-Unis) ?

Certes l'Union n'est pas encore un Etat mais c'est une Nation : des racines, des valeurs communes, une liberté d'expression qui n'existe pas dans cet ailleurs Eurasien que l'on tente de vendre à l'Ukraine... qui ne s'en laisse cependant pas compter.

 Le drapeau européen - à côté de celui de l'Ukraine - flotte à Kiev : je l'ai vu ...