Si la conférence sur la Syrie se tiendra probablement le 22 janvier, il semble - à la demande notamment des Etats-Unis - que l'Iran ne soit pas invité.
Troublant : l'Arabie Saoudite (qui a fourni des armements à l'opposition ) figure bien dans la liste des Etats invités .
Le "jeu " américain risque dès lors d'échapper à l'entendement : Si l'Iran a été - comme l'Arabie Saoudite - partie prenante dans le conflit syrien à travers du Hezbollah quelles raisons justifient son éviction d'une conférence dont le but est la cessation des violences ?
A moins que l'on ne veuille donner des gages à l'Arabie Saoudite en la réintroduisant sur un échiquier dont elle se sentirait désormais éloignée ?
L'Iran semble avoir donné (accord intérimaire sur le nucléaire ) quelques preuves de sérieux : l'écarter de la Conférence reviendrait (il me semble ) à vouloir aviver la tension entre chiites et sunnites en marginalisant les premiers.
Faut-il vraiment - au titre de je ne sais quels savants calculs - prendre ce risque et allumer une mèche avant même que l'autre ne soit éteinte?
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