Chine / Europe : quel partenariat ?

 

Après la proposition de Xi Jinping de partenariat avec l'Europe pour , notamment , contenir les USA  qui sabordent les relations internationales , ce sont des réactions de crainte qui ont prévalu (risques de saturation du marché européen ) . Les réactions se situent la plupart dans l'orbite commerciale alors même qu'elles concernent aussi le domaine politique : les propositions de Xi sont , notamment , à être observées à la lumière du concept d'universalisme chinois c.-à-d. des relations internationales basées sur le dialogue et le multilatéralisme . 

C 'est "l'initiative de civilisation mondiale " prônée en 2023 (respect des diversités des cultures, promotion des valeurs , renforcement des échanges ...) qui guide le chef de l'Etat chinois . Cela ne veut pas dire pour autant qu'il faille naïvement ouvrir portes et fenêtres . Mais cela permet d'éviter de se focaliser sur la crainte d'une envolée des BYD venant s'engouffrer sur le marché européen . 

Un partenariat avec la Chine (déjà négocié de 2013 à 2020  mais non ratifié à ce jour ) aurait une dimension politique nous évitant de tomber dans une vassalisation avec les USA et de parler (il s'agit de l'Europe) d'égal à égal avec Pékin sous les auspices de l'ICM de 2023 , si l'on en croit Xi . Pourquoi pas ?   

Taxes US : Réagir ou s'aplatir ?

 

L'Europe prépare une réponse à la guerre commerciale que livre Trump à l'ensemble du monde . A souhaiter que les contre-mesures ne soient pas une simple pommade sur les plaies . Les GAFA  sont dans le collimateur et le numérique en général . 

Les rétorsions doivent toucher leur cible et on ne peut que souhaiter que la réponse à Trump soit une réponse d'ensemble . Certes cela suppose une unité européenne mais cela peut aller au-delà : une alliance "objective" avec la Chine par exemple ferait trembler le "colosse aux pieds d'argile" qu'incarne le président US . 

Cela en attendant  que les américains (dont les démocrates) expriment leur mécontentement lors des élections de mi-mandat : la hausse des prix , inéluctable , avec les taxes à l'importation devrait toucher les électeurs là où cela fait le plus mal  c.-à-d. au portefeuille ... 

Mme Von der Leyen : préparez-vous au combat et que l'Europe redresse la tête !

USA : les démocrates font la sieste ...

E.Macron a beau répéter que les USA demeurent nos alliés on n'entend guère de voix , outre-Atlantique , qui le confirment . Evidemment ce n'est pas ce que disent (dans leur messagerie publique ) Vance, Rubio et autres mais ce silence vient aussi des démocrates : Où sont passés Biden , Obama , Harris et d'autres ?

Pourtant les occasions ne manquent pas de s'exprimer pour mettre de l'eau dans le vinaigre de Trump : Ukraine, OTAN , Moyen-Orient , procédures DODGE (sur lesquelles s'active Elon Musk)  etc ...

Mais où sont donc passés les démocrates , sonnés probablement par la contre-performance de Kamala Harris ? Les sondages récents ne vont pas dans le sens d'une popularité de Trump et de sa troupe (certains parlent même de "comique troupier" à propos des échanges par messagerie sur les cibles au Yémen ) . Et pourtant Biden ne réagit pas et Obama attend peut-être l'occasion d'une prochaine "conférence" (bien rétribuée) pour s'exprimer . Mais où sont passés nos héros d'antan  ? Davy Crockett , on vous attend !

La Maison Blanche et les "bras cassés "

 

Cela pourrait être le titre d'un film humoristique dans lequel Louis de Funès aurait eu le premier rôle . Mais il se trouve que les rôles ont été déjà distribués : Trump , Vance, Rubio ...et consorts dont le seul point commun est la détestation de l'Europe . 

Mais en utilisant une messagerie non sécurisée pour communiquer entre eux sur des questions de défense  et en mettant dans la "boucle" un journaliste ( par inadvertance )  ,   les "bras cassés" donnent une piètre image de la soi disant "grandeur" des Etats-Unis : à ce point que V. Poutine , habituellement le front lisse et les bras ballants  , se tort de rire . Piètre image donc ( déplore La Fayette ) . 

Un Président USA "racketteur-prédateur "

 

Non seulement D. Trump est grossier et infidèle aux alliances mais sa conduite tient du "rackett" . Son attitude (et celle de Vance ) , hier dans le bureau ovale , est inqualifiable : Zelensky a été traité comme un gamin par son "oncle" bourru . La comédie probablement mise en scène (avec E. Musk ? ) a dégénéré en décidant de rompre les ponts . 

Heureusement l'Europe unanime (sans Orban) apporte son soutien au Président de l'Ukraine mais aussi le Canada et l'Australie . A juste titre Zelensky a refusé d'être le dindon de la farce face aux farceurs (qui ne font plus rire ) que sont Trump et Vance .

 A l'Europe de choisir son camp : l'Asie (dont la Chine ) nous regardent . Accepterons -nous le "rackett" de l'oncle Sam (avec lequel les liens de cousinage s'amenuisent ).

Comment Trump "s'entube " lui-même

 

L'Europe , selon Trump , aurait été créée pour "emmerder " (ou "entuber" en parlant plus vertement ) les Etats-Unis . Le président USA  dont la culture est limitée ou qui n'a pas consulté ses fiches devrait savoir que l'Europe a été largement impulsée , dans sa construction , par les Etats-Unis dans les années 1940 - 45 . 

Ignore-t-il que Jean Monnet était en contact étroit avec les autorités américaines (Foster Dulles notamment) ? Monnet - contrairement à ce que conte Philippe de Villiers - n'a cependant jamais été un agent de la CIA  comme le soutiennent des thèses complotistes . Mais le "père de l'Europe" a toujours été soutenu par les USA tout comme Robert Schuman . Et , jusqu'à Kennedy au moins, les Etats-Unis ont misé  sur l'Union européenne pour stopper toutes velléité d'avancée soviétique . 

Voilà la vérité et la concomitance qui n'est pas fortuite entre la fin du plan Marshall et l'avènement de la CECA , ancêtre de l'Union européenne , le prouve  . Mais Trump n'a pas dû lire beaucoup de livres d'histoire ...

Donald TRUMP : Courage ...Fuyons!

 

Sur la forme la rencontre E. Macron / D. Trump était positive et un quasi accord transparaissait . Mais , dans le même temps, au siège de l'ONU les USA votaient contre (avec dix huit autres pays) la garantie territoriale de l'Ukraine . 

Morale : il semble bien que Trump est en train de fuir ses responsabilités en mettant un terme à l'engagement transatlantique des USA... depuis Wilson . A juste titre Francis Fukuyama souligne le recul démocratique de l'Amérique qui rejoint ainsi (contre "argent comptant " ou "terres rares") les régimes autoritaires  .

Trump ne veut pas "mourir pour Kiev " et , à n'en pas douter, il refusera de "mourir pour Taïwan " . La Chine en a surement pris acte .

Partenariat U.E/Chine : un choix à faire

 Alors que le monde connaît un bouleversement du fait de l'alliance ( de facto) entre la Russie et les Etats- Unis ) , on se demande ce qui pourrait entraver cet accord qui tend à reléguer dans l'ombre l'Union européenne . De fait les européens savent que seule la Chine est à même de peser sur la Russie (avec laquelle elle a signé en 2022 et 2023 une déclaration "d'amitié sans limite " ) . 

Or les relations économiques entre l'Union et la Chine sont plombées par les tensions commerciales qui bloquent les accords péniblement négociés (2013-2020) mais pas ratifiés . Ces désaccords économiques ont , de fait , une incidence politique . 

Il paraît urgent (dans le contexte actuel et pour "dessouder" un possible bloc USA /Russie  qui vassaliserait une bonne partie du monde ) de trouver une issue aux contentieux Union / Chine. 

C'est un choix à faire ; passer sous les roues du "camion Trump" ou trouver avec la Chine un accord équilibré dans le sens de "l'initiative de civilisation mondiale  " lancée par Xi Jinping en 2023 . 

L'Europe sera-t-elle le " dindon de la farce "" ?

Donald Trump agit en maquignon et , comme tel , il caresse V. Poutine pour mieux l'ensorceler . A première vue c'est une stratégie classique que d'endormir l'adversaire . Question : dans ce nouvel ordre (économique) du monde , la Russie sera-t-elle l'adversaire des Etats-Unis ou bien les USA feront-ils "ami - ami " avec les Russes pour que rien ne bouge autour d'eux ? 

La seconde hypothèse parait plus vraisemblable  : Trump (comme plusieurs de ses prédécesseurs ), est convaincu de  la mission divine de l'Amérique : Et cette "mission divine" est sous tendue par une volonté de puissance qui ne laisse aucun espace à l'Europe .

Et l'Union européenne cherche en ce moment difficilement sa voie : elle tente de se rebeller sans être toutefois à l'unisson (1) . A moins qu'un autre De Gaulle n'émerge en Europe et fasse entendre sa voix , je ne vois qu'un partenariat Europe / Chine qui puisse "faire bouger les lignes " et refreiner l'appétit glouton de D. Trump . Mais ce partenariat devrait aller au-delà de l'alliance de circonstances et inclure la coexistence de valeurs probablement pas si étrangères l'une à l'autre .  Est-ce pure utopie ? Pas forcément dans un monde internet qui rapproche hommes et femmes ,  frontières et cultures . 

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(1) Cf. l'absence de véritable coopération en matière de Défense . Les européens devront apprendre à se passer d'un OTAN sans les américains . Donc dégager rapidement les moyens pour construire une vraie Europe de la Défense .

Chine / Europe : Pourquoi pas ?

 

Alors que Russes et américains semblent sur le point de négocier un nouvel Yalta , il faut se demander si l'Union européenne , plutôt que de s'asseoir sur un strapontin, n'aurait pas intérêt à regarder plus avant vers l'Est . Je veux dire vers l'Asie c.-à-d. vers la Chine .

Pékin a de l'ambition et du potentiel . Plutôt que de le mettre au profit d'un partenariat asymétrique avec la Russie , la Chine pourrait choisir un partenariat culturellement et économiquement  équilibré avec l'Europe , l'une et l'autre étant des civilisations millénaires .

 Avons-nous à craindre la Chine ? Je ne le pense pas . Un dialogue des cultures est sans doute possible et un 'deal' économique l'est aussi . 

Suffira-t-il d'interroger l'I.A. pour s'en persuader ?

Trump et Taïwan : quid ?

 

Les analystes soulignent que Donald Trump n'est pas un belliciste mais un "entrepreneur politique" . Tout serait question de deal . Par contre le rapport de force serait surtout au niveau de la "pression" mais pas forcément au niveau de l'action dégénérant en conflit . 

A cet égard on peut se demander si les Etats-Unis interviendraient directement pour soutenir Taïwan en cas d'invasion de la Chine . Cela paraît (actuellement) peu probable car pour les USA les enjeux économiques sont probablement supérieurs aux enjeux politiques . 

Une guerre commerciale (avec des mesures de rétorsion envers Pékin )  est plus probable - en cas d'invasion - que l'envoi de troupes au sol ou un soutien aéro-naval . D'autant que les accords USA / Taïwan , à la différence de ceux avec le Japon ou la Corée du Sud , ne prévoient pas de soutien direct et se limitent à la fourniture de matériel de défense . A suivre : l'Indo-Pacifique demeurant une "zone chaude ".

TRUMP : pile ou face ?

 

Bien sûr que le Président USA soit dérangeant , jouant le gorille se frappant la poitrine etc...il n'empêche qu'il est à l'image d'une grande partie de la population américaine : patriotisme , foi "primaire" , naïveté s'entremêlent . L'esprit "cow boy " et "Nouvelle frontière" donnent à cette nation (il existe vraiment une nation américaine) un vrai dynamisme . 

Mais , peut-être , que ce comportement les rend aussi quelque peu aveugles tant il est "à découvert", transparent et perceptible .

Pendant ce temps , en effet , les Chinois font moins de bruit et Xi Jinping ne se frappe pas le torse comme une marionnette électrique .

 Prenons donc pour acquise la contribution de Trump au rêve américain ...tout en sachant que , à côté du ring , un autre challenger attend patiemment son tour .

D.Trump : "Big stick" ?

 

Les récentes déclarations de Donald Trump revendiquant le canal de Panama et suggérant que le Canada pourrait être le 51 ème Etat des Etats-Unis amusent plus qu'elles n' inquiètent ou font jaser . En fait elles renvoient à la doctrine du "big stick" (le gros bâton ) que Theodore Roosevelt mettait en avant au début du 20 ème siècle pour justifier l'intervention des Etats-Unis hors de leur frontière lorsque les intérêts du pays étaient menacés . 

Mais quel intérêt des USA serait-il en ce moment menacés ...sinon à terme par la Chine ? D'où la question suivante : en cas d'intervention de Pékin à Taïwan les intérêts américains seraient ils menacés ? Telle est la problématique en arrière plan de la "gesticulation " de Donald Trump : se battrait-il  pour "le roi de Prusse" ou , comme Monroe et Teddy Roosevelt voudra-t-il avoir un doigt sur la gâchette et lancer préventivement une grenade ?

 Gesticulation et ambiguïté font bon ménage ... comme jadis à propos du canal de Panama .

Prochaine guerre : où ?

 De nombreux commentateurs évoquent un conflit possible - probable ? - d'ici 2034 . Mais peu s'aventurent à dire où , hésitant entre l'Europe et l'Asie . Un conflit en Europe suppose une avancée de la Russie au-delà des territoires avalés (Donbass, Crimée) c-a-d une "marche en avant" en direction des pays Baltes et/ ou de la Pologne . Cela suppose que la Russie ait les moyens (missiles balistiques , économie ) de la financer . Evidemment la réaction de l'OTAN serait immédiate et le conflit inévitable avec des dénouements dramatiques . 

L'autre zone sensible serait l'Asie et singulièrement une possible intégration de Taïwan par la Chine . Mais beaucoup estiment qu'une offensive chinoise est peu probable et que, plutôt , il y aurait à terme une intégration économique (d'où les exercices actuels d'encerclement pour "tâter le terrain " d'une rupture des approvisionnements ) . 

Il me revient que la population de Taïwan ne craint pas un conflit , probablement certaine d'une intervention des Etats-Unis . Mais rien n'est moins sûr : il n'est pas dit que les USA interviendraient directement . En revanche dans le premier cas (conflit en Europe ) l'OTAN interviendrait assurément ...donc les Etats-Unis . La Russie s'y brûlerait les doigts . 

USA :Donald Trump ou Kamala Harris ?

N'étant pas américain je n'ai pas de légitimité à exprimer une préférence sauf à tenir compte de l'incidence de l'élection sur l'ordre international . Mes préférences iraient , subjectivement , à Mme Kamala Harris apparemment sympathique et "droite dans ses bottes"  , et puis une femme présidente à la Maison Blanche serait là tout un symbole ...

Mais , tout bien réfléchi , en dépit de sa vulgarité , je choisirai  Donald Trump : Il  a le "cuir épais " et - dans un conflit - n'hésiterait pas à jouer le rapport de forces . Supposons un incident important en Mer de Chine qui mette le feu aux poudres  ( Par exemple la Chine d'un côté , le Japon , la Corée du Sud ,Taïwan , de l'autre , sur le pied de guerre ) à qui ferai-je confiance ? La réponse - même illogique - va de soi . Certes Trump n'est pas Kennedy mais il gagnerait probablement aux échecs ...quitte  à renverser la table  . 

Ainsi je me heurte à mes propres convictions "naturelles" . Mais je ne suis pas américain . Un simple citoyen du monde .

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Actualisation (et rectification ) le 23 Octobre : Non , finalement, je ne mettrai pas dans l'urne (fictivement ) un bulletin Trump . La référence qu'il a faite à Hitler et à ses généraux me demeure "en travers le la gorge" . Il n'y a plus qu'à souhaiter "bon courage " à Mme Harris ...même si des doutes demeurent .

Israël : le droit de se défendre

 

Un de mes contacts me faisait récemment part de sa perplexité voire de son indignation en évoquant les frappes israéliennes au Liban . J'ai dû rappeler que le Hezbollah , bras armé de l'Iran , avait - comme le Hamas - déclaré la guerre à Israël et que c'était le droit de l'Etat juif de se défendre . Il s'agit de la simple application du principe de souveraineté en droit international . 

Que demande Israël sinon le droit de vivre en paix dans "des frontières sûres et reconnues" en ayant le monopole (et la légitimité ) de la force ?  Evidemment que le Liban est à plaindre mais quelle décadence de cette (jadis) Suisse du Moyen-Orient . Le laxisme et la corruption y sont tels - avec le clanisme - que le Hezbollah y a rapidement fait son nid ...avec armes et bagages .

 D'où le droit d'Israël de se défendre sans trop attendre ... que l'Iran ait un jour une bombe nucléaire qui fasse des "petits" dans le Moyen-Orient .    

Kamala Haris : A l'assaut !

 

A vrai dire beaucoup de commentateurs ne croyaient pas - il y a seulement 1 mois - aux chances de la vice-présidente Kamala Haris . De fait , en jargon journalistique elle "n'imprimait pas" . Et voici grâce au soutien d'Obama et de Clinton notamment que , désormais , elle "tient la rampe " . Le camp démocrate lui apporte son soutien et plus encore l'opinion évolue en sa faveur (cf. sondages ) . 

Trump a beau la traiter de tous les noms orduriers ( à son habitude) et prédire qu'en cas de victoire de Mme Haris , une guerre mondiale serait inévitable , il n'arrive pas à la discréditer . Trump tente de repartir à "l'assaut du Capitole " rien n'y fait . La vraie escalade (ou l'assaut) est celle de Kamala Haris .

Chine / Asie centrale : Nouvelle frontière ?

 

Les yeux sont tournés vers Taïwan qui - un jour ou l'autre - reviendra dans le giron de la Chine . En 2049 ou bien , très probablement avant . Mais peu de commentateurs évoquent le nouvel horizon que constitue , pour la Chine , les anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale : notamment le Kazakhstan ou l'Ouzbékistan , Tadjikistan ...

Ce sont des préoccupations d'approvisionnement en gaz qui expliquent ce regain d'intérêt ...mais pas exclusivement . Il y a une "marche en avant" vers l'Asie centrale dans un concept de communauté asiatique dont Pékin serait ( notamment via l'OCS) leader . N'en déplaise à la Russie qui tente , elle aussi, de réintégrer ces anciennes républiques . Mais sans avoir les mêmes moyens  que Pékin .

Venezuela : élections à "cache-cache"

 

 Il ne fait guère de doute que les récentes élections présidentielles aient été truquées . La suspicion est la même aux Etats-Unis ...et au Vatican . Il n'y a guère que la Russie (habituée aux truquages) , la Chine ...et Jean-Luc Mélenchon (!) qui n'ont aucun doute . 

Evidemment tant la Russie que la Chine ont intérêt à soutenir la "tête de pont " que représente le Vénézuela face aux Etats-Unis . Pour autant le "chavisme" est à bout de souffle et les fabuleux gisements de pétrole du Vénézuela n'en font pas (encore ) la "petite Venise " sur laquelle lorgnent certains pays .

Paradoxalement la "Nouvelle Route de la Soie" fait un crochet par Caracas quand bien même l'économie locale  serait bien détricotée .

Que fait l'armée chinoise en Europe ?

 

Au moment où se tient le sommet de l'OTAN à Washington , des soldats chinois participent à d'importantes manœuvres en Biélorussie . Elles ont lieu à quelques kilomètres seulement de la frontière polonaise . 

Faut-il y voir un resserrement des alliances à la demande de la Russie qui est le "chef de file " de ces exercices ? Ou bien l'exercice a-t-il pour objet de démontrer que la Chine sait donner des gages à ses partenaires de l'Organisation de Shangaï qui - justement - vient d'intégrer la Biélorussie ?

 Ce serait là une occasion de rappeler que l'O.C.S. n'est pas une simple organisation commerciale mais une organisation politique (et militaire puisque dénommé parfois "l'OTAN asiatique" ce qui est sûrement exagéré) . Mais les soldats Chinois à nos portes interpellent quand bien même il ne s'agirait que de simples exercices .