mercredi 8 février 2012

Tous assis sur un volcan?

Non, il ne s'agit pas de parler géopolitique et  affirmer que nous sommes assis sur un volcan en éruption latente : dictatures sanglantes, répressions, menace nucléaire etc...Quoique...

En fait j'assistais hier soir à une conférence de Michel Dumazeau vulcanologue amateur sur des volcans bien réels dont certains ne sont que provisoirement endormis ou en "semi-activité" (en Extrême-Orient, dans la Cordillères des Andes, en Afrique orientale, aux Antilles...). J'ai retenu (en simplifiant )que les éruptions volcaniques sous-marines étaient souvent à l'origine du chevauchement des plaques tectoniques , des failles et des tremblements de terre (tel celui qui détruisit San Francisco au début du 20 ème siècle).

J'ai retenu aussi que les États-Unis surveillaient "comme du lait sur le feu" les mouvements de la faille de San Andréa, redoutant un jour le "Grand Tremblement". Michel Dumazeau a évoqué les contraintes architecturales imposées dans plusieurs pays, les plans d'évacuation etc...C'est là que je me dis que nous ne sommes pas - en ce monde - tous logés à la même enseigne : Quelles contraintes ou recommandations à Sumatra ou Bornéo, quelles contraintes dans la République de Djibouti , en Éthiopie, au Congo ou au Pérou? Bien de ces pays cumulent précarité, démographie galopante et ne s'en remettent "qu'aux dieux " (plusieurs de ces volcans sont d'ailleurs "sacrés").

Finalement, je me dis que nous ne sommes pas tous assis sur les mêmes volcans et que le "principe de précaution" ne s’applique guère dans les pays les plus démunis.

Quand l'Auvergne s'éveillera ( je veux bien sûr parler de ses volcans) à coup sûr nous serons - nous - déjà bien éveillés par la communauté des scientifiques dont les prédictions n'ont de sens qu'épaulées par des mesures concrètes. Elles ne sont pas à la portée de tous!



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