vendredi 17 février 2012

La rue : un dortoir?

Ce n'est pas , ce soir, de l'Iran dont je veux parler (les ''gesticulations'' sont trop nombreuses et contradictoires pour que l'on y voie clair). Je ne mesure pas, non plus, ce qui se passe - une hécatombe- en Syrie , traditionnelle alliée de Téhéran.

Plus prosaïquement, me reviennent - en cet hiver - les images vues à la télévision . En France, en plein 21 ème siècle il y a des hommes et des femmes qui ne trouvent des abris de fortune que dans une voiture ou sous une tente, parfois dans les bois. Je revois cet homme à qui - grâce à une admirable chaine de générosité - on trouve enfin un toit. Il rêvait, depuis un an, d'avoir un lit dans une vraie chambre!

 On me dira que les Pouvoirs publics n'y sont pour rien, que le chômage et la précarité tiennent souvent à des concours de circonstances: un'' accident familial'', une usine "non rentable '' qui ferme, qu'il y a des "centres d'accueil" (je sais, je sais ...) .

Mais il y a aussi la dignité : une femme vivant dans sa voiture l'a dit sur France 2 il y a quelques jours. Elle était sans domicile mais , a-t-elle, souligné , elle n'était pas une clocharde. Elle préférait son "2 pièces" (l'avant et l'arrière de sa voiture ) à la promiscuité risquée des "centres d'accueil". ..

On me dira qu' il y a des centaines de morts à Homs, des répressions sanglantes en Syrie ou ailleurs ... la famine en Afrique. Je sais, je sais...

De quoi se plaint-on? Seulement de l'indifférence, seulement de l'indifférence. Ici, en France et ailleurs...

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