vendredi 3 août 2012

Pièges à "consommateurs"

Le soi-disant "Paradis de la consommation" qu'est devenu l'Occident (tout au moins pour ceux qui sont épargnés par la crise économique) serait-il un leurre ou bien un "attrape nigauds " en raison des pièges tendus? En disant cela, je déplore évidemment que notre civilisation, reléguant au second plan sa culture, en soit réduite à une "société de consommateurs". Mais l'Orient fait de même...

Au-delà de ces considérations , voici quelques uns des pièges que l'on m'a rapportés et qu'il me paraît de "salut public" de mettre en ligne... à toutes fins utiles.

1- hypermarchés :

 - il arrive assez fréquemment que le "code barre" d'un produit en promotion ne corresponde pas à celui qui est "lu" à la caisse. Raison: le prix d'un produit en promotion n'est pas répercuté concomitamment à la caisse dont le logiciel n'a pas été (à dessein ?) actualisé .

  - de la même manière il existe des soi-disant "promotions" qui mettent en avant une baisse de 10 ou 20 %. Mais il faut savoir qu' avant la "promotion" le prix du produit a été fréquemment augmenté dans les mêmes proportions . Résultat : on revient à la case départ.

2- achat d'un véhicule automobile : 

Tel distributeur "national " propose un financement intégral en se gardant de dire que le financeur (une banque bien connue) n'agit pas directement mais via un organisme (bien connu) de "crédit à la consommation " dont le T.E.G. est de l'ordre de 13%. Le client tout heureux de prendre sans délai le volant de sa voiture ne se rend compte que plus tard de sa mésaventure (d'autant qu'il arrive que les prêts soient, me dit-on, antidatés et grignotent ainsi les délais de rétractation.)

3- immobilier:

Des publicités envahissantes (sur le net et ailleurs ) proposent des "villas de rêve" à Las Vegas à partir de 65000 euros (!). J'imagine un couple naïf voulant passer sa retraite au soleil. Il sera - lui aussi - échaudé...et il ne pourra pas faire rectifier son ticket de caisse . A cet égard , je recommande la lecture de l'article "les banques en accusation" (Le nouvel  Observateur n° 2228).

Ces exemples ne sont pas exhaustifs et toutes les banques et hypermarchés ne sont pas évidemment à mettre au pilori. Un constat tout de même : Le consommateur (l'homo œconomicus) est bien fragile et sans doute trop désireux d'entendre le chant des sirènes (pour oublier le roulement des tambours?).

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