jeudi 12 avril 2012

Crise : tous égaux ? Quelles marges de manoeuvre?

Je viens de jeter un œil sur les prévisions de Rexecode,  de l'OCDE et du FMI quant aux perspectives économiques. N'étant pas économiste je me pose cependant une question : la crise - depuis 2008- a eu pour fait générateur (probablement parmi d'autres) l'affaire des subprimes aux États-Unis ainsi que la faillite de la banque Lehmann-Brothers

Or ce pays qui a été durement atteint et qui a un endettement considérable (15000 milliards de $) bénéficie de prévisions de croissance du PIB de 2% en 2012 et de 2,5 % en 2013.La croissance, au-delà de 2013, dépasse les 3%. 

Comment se fait-il qu'en ce qui concerne la France ( les chiffres de la zone euro sont à peu près identiques) les prévisions ne soient que de + 0,3% en 2012 et 1,4 % en 2013 ? .

 La réponse ne tient-elle pas au différentiel de dynamique des investissements?

J'observe que pour les États-Unis le prévisionnel de progression des investissements est de 3, 3 % en 2012 et de 4,6 % en 2013 (alors que nous sommes respectivement à 0, 7 % pour 2012 et 3% pour 2013 ) .

Si le dynamisme des investissements aux USA est supérieur cela ne peut qu'être lié (il me semble) qu' à 3 facteurs : une croissance du marché intérieur , une augmentation des exportations et aussi des banques acceptant la prise de risques.

Ces constats persuadent que s'il faut évidemment réduire notre dette, il faut aussi relancer les investissements (ce qui suppose évidemment que des débouchés existent  : marché intérieur, marchés à l'exportation).

 Ce ne sont là que de simples questions. Peut-être tout de même importantes et qui trouveraient plus aisément leur réponse dans une Union européenne aux politiques économiques bien mieux coordonnées.

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