dimanche 11 mars 2012

Foi et Science : un nouveau champ de réflexion dans l'univers des galaxies

Il y a peu, je regardais une émission de télévision dans laquelle des scientifiques comparaient notre Terre à un grain de semble au sein de l'immensité de tous les déserts de notre planète: L'équivalent d'un grain de poussière au sein des milliards de milliards de galaxies renfermant chacune des milliards d'étoiles identiques à notre soleil.

 Comment - dans un tel champ de vision - réduire l'image d'un Dieu dont le regard serait seulement tourné vers la Terre? A fortiori, un Christ qui n'aurait pour mission que de s'incarner dans un grain de sable? C'est là, me semble-t-il , un tournant que doit prendre l’Église : ''Notre'' Dieu , ''notre'' Christ ne sont nôtres que par l'idée que s'en fait notre mental. Comme le dit Jung, nous ne percevons probablement que des archétypes forgés dans nos gènes humains. Si Dieu - comme il est logique - est le Dieu de l'Univers dans son ensemble il ne peut évidemment être anthropomorphe et son champ de vision est l'Univers entier et non pas seulement notre "grain de sable" .

 Cela renvoie au Christ Cosmique de Teilhard de Chardin et , tout autant, à la force inconsciente à laquelle fait référence Jung : une ''vibration '' inconsciente qui aurait besoin de l'Homme (mais aussi probablement d'autres Êtres sur d'autres planètes) pour se révéler (se réveiller?). Notre Église a bien du chemin à faire pour passer du Dieu moyenâgeux ( celui des ''mystères'' des cathédrales) au Dieu de l'Univers .

 Cette vision nouvelle d'une vibration inconsciente mais révélée par les désirs des Hommes sur Terre (et ailleurs) serait une réponse à ceux qui s'interrogent sur le Bien et le Mal, considérant que Dieu ne peut tolérer ce dernier. Mais si Dieu n'est qu'une vibration universelle "matérialisée" par le désir des Hommes, nous sommes alors dans un autre champ de vision. Il nous faut - c'est difficile - ajuster nos lunettes lorsque nous regardons l'état de notre monde en proie à des convulsions multiples.

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