vendredi 16 mars 2012

Etats-Unis : passé simple, présent composé...

Les américains (disons plutôt les Nord-américains) sont un peuple courageux , loyal et notre dette envers eux est immense: leur intervention lors des conflits du 20ème siècle compense largement le concours apporté par la France lors de la  Guerre d'Indépendance.

 Mais leur courage - c'est une interrogation en ce moment de doutes - ne comporte-t-il pas une part de naïveté ? Est-ce à mettre sur le compte de leur inexpérience de la diplomatie sur échiquier telle que l'a conduite depuis le 10 ou 11 ème siècle le "vieux continent"? A leur décharge, les États-Unis n'ont pas de passé complexe :je me souviens d'un livre que j'ai dû lire à 18 ou 19 ans qui s'intitulait "la tradition du nouveau": Sans racines profondes, ils forgent progressivement leur Histoire . 

Si je me pose ces questions c'est que je perçois qu'une part du jeu d'échec actuel semble leur échapper: annonce, hier, du prochain tir d'un missile Nord-coréen (Taepong-3) soi-disant pour mettre en orbite un satellite (cela après un accord intervenu sur le "soi-disant " moratoire visant le nucléaire militaire et les vecteurs...) et,évidemment, le "printemps arabe" que les États-Unis - c'est ce que disent certains experts avertis - auraient impulsé sans anticiper les manipulations des fondamentalistes qui , derrière les mots de démocratie et de liberté, s'engouffraient masqués derrière les incantations sur la "toile".

 Comment cette Grande Puissance n'a -t-elle rien vu venir? Est-ce en raison d'un langage binaire (bien/mal) ou du fait des intérêts économico-financiers croisés qui masquent la réalité et empêchent de voir les "coups tordus" qui,dans l'ombre, se préparent?

 Ma réaction n'est pas mue par un catastrophisme apeuré, non, c'est seulement une question pour comprendre...

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