jeudi 15 mars 2012

Crise de la dette : Grèce , un emplâtre ?

La presse n'est guère tendre avec la Grèce : plusieurs commentateurs économiques indiquent que si "on a réussi à faire tomber la fièvre, le malade n'est pas guéri".

Cette analyse est probablement exacte et il est bien trop tôt pour entonner des chants de victoire. J'ai lu - dans quel journal ? - que déjà au 19 ème siècle la Grèce était au bord de la faillite (comme aujourd’hui l'impôt se perdait dans de sombres labyrinthes  ...). 

 La vigilance des partenaires européens et des créanciers sera certes une garantie mais, pour autant, une "mise sous tutelle" est-elle la solution pour le long terme alors que l'on voit d'autres signaux alarmants s'allumer? : l'Espagne où les mesures d'austérité ont du mal à passer (cf. manifestation à Madrid il y a quelques jours). Pas plus que M Zapatero, M . Rajoy  n'a de solution miracle.

J'en reviens à  une incontournable antienne: sans "gouvernement économique " de la zone euro, l'Europe n'ira pas de l'avant et fera marche-arrière alors même que l'impulsion sera donnée depuis son extérieur émergent.

 Sans véritable politique économique, l'Europe - sur le plan politique - risque d'être contrainte de se voir réduite au silence tant,désormais, politique et économie se trouvent étroitement liées.

Je sais bien que l'harmonisation des politiques économiques et financières est délicate, difficile mais existe-t-il d'autre moyen pour asseoir la crédibilité de l'Union , ou - à tout le moins - celle de la "zone euro" ?

 Plutôt que d'attendre des lendemains qui chantent (une reprise de la croissance mais qui peut ne pas être demain au rendez-vous ) n'est-il pas temps de préparer cette reprise tant attendue par une coordination réelle des politiques (économiques et financières) ?

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