jeudi 29 mars 2012

Contraintes environnementales et "chantage à l'emploi"

L'emploi est une préoccupation majeure des français. Pour autant doit-on accepter le "chantage à l'emploi" ?

 On m'a signalé une situation assez particulière mais qui - hélas- ne doit pas être la seule : une unité de fonderie d'aluminium s'est installée dans une friche industrielle à proximité immédiate d'habitations. Depuis lors (je l'ai vérifié ) un bruit ininterrompu : j'ai vu un bâtiment aux vitres et portes cassées, au toit ajouré par lequel de temps à autre s'échappent des fumées noires.

 On me dit que les dirigeants de l'entreprise (qui vivent sous d'autres cieux, sans doute plus cléments) affichent leur surprise: ils n'auraient pas été informés de la situation. Ils promettent désormais ( ont-il le choix? ) de se conformer aux prescriptions récentes (pourquoi récentes ? ) de la DREAL et à un arrêté préfectoral (tout aussi récent).

 J'apprends aussi que les dirigeants de cette société reprocheraient au personnes du voisinage (dont je comprends les interrogations) d'avoir implanté leur maison à proximité...alors même que ces maisons ont été construites il y a une centaine d'années...

La Société dont il s'agit mettrait en avant l'emploi (une quinzaine de salariés travaillant dans des conditions  particulièrement pénibles) pour justifier sa désinvolture.

Je me pose la question : ces indispensables normes environnementales ne sont-elles pas  à l'origine de délocalisations?

 En Inde ou en Chine, fumées et bruit doivent moins gêner : dioxines et furanes y sont  probablement  intraduisibles et l'on peut polluer sans retenue (et sans retenue d'impôts? )

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