mardi 24 juillet 2012

Europe : la "sortie de crise" sera politique

Au moment où les agences de notation sont à l'affût , constatant la faiblesse des économies grecques et espagnoles, il ne faut pas attendre "la rentrée des classes " pour réagir et agir. L’ Union doit  exprimer clairement sa volonté d'union en termes de gouvernance, de coordination des politiques...et de transferts de souveraineté.

 La crédibilité de l'Union doit être celle d'un Etat et non pas la simple juxtaposition de dominos économiques qui mettent en péril l'édifice.  Tant que cette volonté (exprimée il y a peu par le Président de la B.C.E.) ne sera pas clairement ressentie les marchés -en cet été - continueront à allumer des incendies. Et, pour les éteindre, les lances à eau ne suffisent pas.

 Je suis frappé par le nombre de déclarations qui appellent à plus d'intégration européenne. Je suis frappé aussi par le courage du gouvernement  Italien qui - dans la ligne du rapport Attali - a décidé de supprimer la moitié des "Départements", comprenant que l'empilement des structures territoriales est (comme en France) une absurdité.

 La différence est que un Français l'a écrit mais que ce sont les Italiens - courageux - qui l'on fait. M Mario Monti a dû comprendre que la "sortie de crise" ne s’effectuerait pas "par le bas" mais "par le haut". Non pas à Palerme ou à Florence mais à Bruxelles.
 
Je souhaite que nous ayons ce même courage et ,qu'au-delà des tactiques si astucieuses soient-elles, nous en venions enfin  à parler et penser stratégie.

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