dimanche 8 janvier 2012

Ouverture des magasins le Dimanche: scandale?

La rigidité actuelle est déroutante . En quoi l'ouverture des magasins le dimanche est-elle choquante?
Je connais bien des personnes pour qui travailler le dimanche ne pose pas de problème . Elles considèrent que dans la conjoncture actuelle les "primes" payées ce jour là sont une aubaine et qu'il est aussi gratifiant de disposer- en compensation - d'un lundi ou d'un vendredi de libre

Il est évident que cela doit se faire sur la base du strict volontariat. Certes, on dira que dans les "grandes surfaces " le volontariat peut n'être que virtuel. Peut-être... à voir. S'agissant par contre des commerces de proximité , des "boutiques" le volontariat est aisément vérifiable.

Deux ou trois considérations:

1- Je connais une ville touristique (Vichy) qui bénéficie d'une dérogation permanente : la plupart des magasins sont ouverts le dimanche et personne ne s'en plaint. Bien, au contraire! Cela génère une réelle animation  et l'incidence sur le chiffre d'affaire est loin d'être négligeable. La ville continue à vivre le dimanche et les habitants ne sont pas contraints de passer leur journée au lit... ou devant la télévision!

2- les bonnes âmes qui rappellent que le Dimanche est le "Jour du Seigneur" ignorent que beaucoup de personnes âgées ne vont pas dans les "supermarchés" et font leurs courses au jour le jour dans les commerces de proximité. A cet égard, l'ouverture le dimanche est, pour elles, un avantage.

3-J'ai en mémoire une situation récente où un "hypermarché" appartenant à une enseigne bien connue est intervenue ("lobbying") afin de faire interdire l'ouverture, le dimanche matin, d'une moyenne surface (dont l'hypermarché en question estimait sans doute qu'elle lui faisait concurrence).

Ainsi le langage - et les motivations - ne sont pas binaires. Dans une société ( certes on peut le regretter mais c'est ainsi...) où le Dimanche est de moins en moins le "Jour du Seigneur" quelle est la justification de fermetures imposées si l'ouverture repose effectivement sur le volontariat ?

Il est désespérant - dans telles ou telles villes bien connues pour leur patrimoine architectural ou culturel - de voir les touristes errer dans les rues comme "des âmes en peine".

Si notre société - ouverte en principe - comportait  un peu moins de contraintes et ne dépendait d'oukases aux motivations ambigües, ce serait un vrai "bol d'oxygène". Dieu merci, nous ne sommes pas chez les Talibans:  Ne nous voilons donc pas la face !









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