jeudi 5 janvier 2012

Iran : la Chine, allié "objectif" ?

La montée en puissance du nucléaire iranien - avec ses probables dérives militaires- doit se heurter à un "front commun" afin d'éviter que le Moyen-Orient ne devienne d'ici peu un véritable champ de bataille et - par le jeu des "alliances - mette en péril la Terre entière.

Le "veto " de la Chine à un renforcement des sanctions est une faille dans ce "front commun". Certes, on peut comprendre la position à court terme de Pékin : la Chine et son potentiel économique grandissant dépendent pour une bonne part du pétrole iranien. D'où sa position de ne pas contrarier Téhéran . Mais il n'empêche que ce raisonnement -purement économique - a ses limites et relève du court terme. Qu'aurait la Chine à gagner à un conflit nucléaire - que le Ciel nous en préserve ! - au Moyen-Orient? Si ce n'est mettre le doigt dans un engrenage qui pourrait dégénérer en un conflit mondial? La Chine - et son économie - seraient-elles alors gagnantes?

Ainsi, tant du point de vue économique à moyen terme que du point de vue politique, la logique chinoise m'échappe.

Qu'en pense la Russie ?

Après la politique de la "main tendue " à l'Iran par les États-Unis au début du mandat de l'actuel Président, Washington semble avoir pris enfin la juste mesure du danger ( même si les "experts" divergent quant au moment où l'Iran sera doté d'une arme nucléaire opérationnelle ).

Je rappelle que tout réside dans la possession de vecteurs et que la technologie des têtes nucléaires miniaturisées rend plus aisée la "capabilité " nucléaire.

Pendant cela les centrifugeuses tournent...Il est bien regrettable que Pékin,lui, détourne la tête et regarde vers ...la Lune!



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