Les loups viendront-ils des steppes de la Sibérie fondre sur la bergerie Ukrainienne ? C'est ce que laissent entendre Joe Biden et consort . Mais , de son côté il est vrai , Vladimir Poutine - fort du soutien de Xi Jinping - avance ses pions .
On assiste à une partie d'échec où le plus " faible, " (la Russie , 1500 milliards $ de PIB , 60 milliards de budget militaire) tente de damer le pion au plus " fort " (USA 22000 milliards $ de PIB , 800 milliards pour la Défense) . Le Président Russe veut renouer avec l'empire tsariste ou , à défaut, avec l'URSS (dont l'éclatement a été , pour lui , la" pire catastrophe du 20 ème siècle") .
Dans cette partie de poker menteur tout peut arriver : le diable que l'on tire par la queue et qui mord violemment ou bien de l'huile que des mercenaires ...voire des djihadistes jetteraient sur le feu . La neige pourrait ne pas retenir les flammes et , derrière les uniformes blancs , des " hommes verts" pourraient avancer .
Comme le répète Emmanuel Macron , il faut garder son sang froid et souhaiter qu'une conférence sur la sécurité en Europe vienne calmer les ardeurs de ceux qui sont pris d'une rage de dent impérialiste . Il ne faut ni ressortir la carte de la "Maison commune" de Gorbatchev (1989 ) - car il est trop tard - ni ..."baisser sa culotte" devant une sorte de Munich-Canossa qui transformerait le Donbass en Sudètes .
Dans ce concert , l'Union européenne ne doit pas se cacher derrière un chef d'orchestre qui viendrait d'Outre - Atlantique et qui ferait jouer les grosses caisses plutôt que les premiers violons .Attention cependant aux manœuvres qui ressemblent à des répétitions d'une avant-première mais qui peuvent aussi avoir un avant-goût d'intifada .
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