mardi 26 février 2013

Italie : entre cigale et ...Grillon

 Le vote Italien ne va pas "désespérer Billancourt" mais Bruxelles, Berlin...et aussi Paris et Madrid. Si je cite Madrid qui est aussi une capitale du "Sud" c'est parce que je crois - et je sais - que les Espagnols sont plus responsables et n'auraient jamais (même s'ils manifestent à la Puerta del Sol ) voté pour un (1?) tartuffe.

Bien sûr le dénouement aura lieu ...à l'Italienne. Une côte mal taillée probablement. Je m'interroge aussi sur la cohésion de l'Italie : de même que dans l'Union il y a des pays du "Nord" et des pays du "Sud", il y a , dans la péninsule, une Italie du nord (Lombardie, Milanais ...) et une Italie du Sud (Napolitaine). Cigales donc et fourmis.

 Je sais bien que tout cela est largement réducteur et que l'on chante (et déchante) à Milan tout autant qu'à Naples. C'est pour cela que j'appelais de mes vœux un peu plus d’enthousiasme de l'Union afin de préparer la sortie de crise de 2014. 

A défaut de grand dessein (ou de dessein tout court) européen le risque est de voir s'effriter à la fois la cohérence des pays de l'Union et l'union même à l'intérieur de ces pays.

 Le "désamour" européen qui s'exprime au travers du vote Italien n'a pas d'autre raison d'être (il me semble) que la cap tenu sur l'austérité sans que l'on voie, près des haubans,  la moindre mouette. L’ Union reste - sur la politique étrangère, sur l'innovation , sur la place des jeunes et leur mobilité - en effet exaspérément muette . 

Faut-il s'étonner,dans ce contexte, que les Italiens se laissent bercer par le chant ...du Grillon?












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