jeudi 6 septembre 2012

Barack OBAMA : Pour un second mandat

 Avant une élection qui, forcément, aura un impact sur la planète entière, je veux dire pourquoi  le Président OBAMA doit être, à mon sens, reconduit dans ses fonctions. 

Mon impression (peut-être subjective) est celle d'un homme dont le parcours -en raison de ses origines - n'a probablement pas été facile. C'est l'image de l'Amérique qu'il nous renvoie, celle d'un pays où l'on peut émerger grâce à ses mérites quelle que soit la position de départ (ce qui n'est pas toujours le cas en France où subsistent encore des "castes" qui se reproduisent).

 Au-delà de l'image, je retiens, notamment, la bataille que Barack OBAMA a menée en faveur de la prise en charge de l'assurance-santé: c'est une victoire sur le surprenant égoïsme d'une société américaine parfois excessivement libérale (cf. l'acquisition d'armes).

 Au plan international, l'homme est mesuré et lucide. Il possède les réflexes nécessaires sans tomber dans les travers de Mitt Romney qui joue "les va-t'en-guerre" et  matamores . S'agissant de la "poudrière" du Moyen-Orient et des déflagrations toujours possibles, comment ne pas accorder plus de confiance au Président actuel pour éviter les déflagrations en chaîne (accrues en raison de la désinformation actuelle et des parties de poker ou de billard engagées à grande échelle )? Cela suppose que l'on garde la tête froide pour décrypter et savoir comment réagir au-delà des provocation (Iran/Israël). Le Président Obama s'est engagé - par exemple - dans une politique de désarmement (cf. son discours de Prague de 2009) tout en maintenant l'option "bouclier anti-missiles" en Europe Centrale pour parer à toute attaque irresponsable (cf. Corée du Nord, Iran).

Je sais - sur le plan intérieur - que les républicains désavouent son bilan économique: A croire que les ultra-libéraux américains seraient,par magie, devenus subitement keynésiens : Il est surprenant que l'on critique à la fois l'intervention de l’État fédéral (santé) et que l'on regrette ,en parallèle, son non interventionnisme économique. D'autant qu'aux États-Unis, la F.E.D. a bien plus de marge de manœuvre que notre Banque Centrale Européenne et a pu, ainsi, intervenir directement au niveau monétaire. Les républicains adressent-ils leurs critiques à la F.E.D.?

En tant que Français, je n'ai évidemment pas voix au chapitre (j'attends avec impatience de telles élections à la Présidence de l'Union Européenne..) mais -dans le contexte international politique et économique actuel - nous avons , il me semble, plus besoin du pragmatisme équilibré de Barack OBAMA que des "coups de gueule" incantatoires de MM. Romney/Ryan.

Bonne chance donc, à Barack OBAMA!

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