Alors que l'on évoque une guerre la diplomatie ferait bien de se réveiller : il n'est pas question de soutenir ou de blâmer l'une ou l'autre des parties mais de considérer que la tentative Trumpiste (accords d'Abraham) a échoué sauf à distendre les liens entre la Palestine et d'autres pays arabes quelque peu déconnectés de la situation .
Evidemment Israel a droit à des "frontières sûres et reconnues " mais il en est de même pour la Palestine . Or Israel se gausse du droit international (territoires occupés en Cisjordanie , Plateau du Golan , menace d'annexion de la vallée du Jourdain etc...) . Sans légitimer la réaction des Palestiniens - d'ailleurs divisés entre le Hamas et le Fatah - on peut admettre que le refus de fait par Israel d'accepter la solution à 2 Etats accroit les rancœurs et les frustrations tant chez les Palestiniens que dans une partie de la population israélienne sensible aux problèmes sociaux (dont aussi internes) engendrés .
A moins que le conflit ne se traduise - ce qu'il ne faut pas espérer ou souhaiter - par la disparition d'un des deux Etats, la solution guerrière est sans issue . Seule une solution de nature politique s'inscrivant dans l'esprit des accords d'Oslo de 1993 est de nature à apaiser les parties . Le droit international ( cf. les décisions du Conseil de sécurité ONU de 1967 ) doit parler ... à condition qu'on le fasse entendre .
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