mercredi 6 août 2014

Radars : Les "pièges" de la signalisation routière



Comme la plupart des Français je me conforme au code de la route et j'applaudis des deux mains lorsque les statistiques d'accidents baissent . Cela compense - en terme de communication - l'absence de régression du chômage (diront les mauvais esprits ).

 Par contre je suis surpris de voir des automobilistes se "gratter la tête " en se demandant quelle est la vitesse autorisée sur telle ou telle portion de route. Car en France se succèdent parfois en l'espace de quelques kilomètres des limitations à 130 km/heure puis 110 et 90. Cela sur les autoroutes.

 Sur des portions de routes nationales , il arrive que l'on passe soudain de 90 km/h à 70 et parfois à 50 sans que rien a priori ne justifie cette "saute d'humeur". Heureux - dans ce contexte - les automobilistes atteints de strabisme divergent car ils sont parfois les seuls à même d'enregistrer ces soudains changements .

Loin de moi la tentation de dénigrer les radars qui ont permis d'épargner - il faut le reconnaître- des milliers de vies humaines . Ma critique et mes interrogations portent sur la signalisation schizophrénique sur certains axes que ciblent d'ailleurs les radars. Par hasard ?

Cela alimente un discours "café du commerce" (1) sur le comportement d'un Etat qui serait  '' prédateur et cynique '' alors que le problème tient souvent à l'existence d'une signalisation parfois surprenante voire aberrante au gré , semble -t-il , des humeurs .

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(1) dont l'extrême-droite fait ses "choux gras"

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