mercredi 6 août 2014

Croissance : une reprise controversée, des données contradictoires



Les derniers chiffres publiés par Markit semblent encourageants (cf. le journal "Les Echos" en ligne du 5 Aout 2014 ). Ils augurent d'une bonne reprise globale dans la zone euro (indice de 53,8) et les bonnes performances allemandes et espagnoles (55,7) . Par contre la France ne "joue pas dans la même cour " puisque l'indice n'atteint pas 50 (49,4).

Certes, le risque de déflation demeure et les esprits pessimistes prédisent une rechute de la zone euro : faut-il donc se fier aux indices ou se laisser absorber par une crainte que renforce le contexte politique mondial particulièrement trouble et troublé?

 Pourtant si l'on prend en considération l'indice d'activité Markit, on sait que le dépassement de l'indice 50 est un indice sérieux d'amélioration . L'Italie - à nos portes- dépasse en juillet 53 bien que son PIB annuel soit en décélération. Que faut-il donc en conclure ? Une tendance à la reprise ou un risque de récession du fait de la baisse du PIB?

Mais - au milieu de ces considérations - ce qui est remarquable concerne l'Espagne : elle fait (avec un indice de 55,7) aussi bien que l'Allemagne. Cela signifie donc que la politique d'orthodoxie budgétaire du gouvernement Rajoy accompagnée de mesures de rigueur qui ne se sont pas cachées derrière des euphémismes était bien la voie à suivre. En Espagne l'austérité a été payante ...sauf évidemment pour ceux qui se sont trouvés à la rue du jour au lendemain faute d'amortisseurs de crise.

Il reviendra aux Espagnols de dire si les sacrifices consentis "valaient la chandelle". Probablement . Mais beaucoup se sont brûlés.

 En attendant la France attend...

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