vendredi 13 juin 2014

SNCF : les Français sont-ils des "vaches à traire " ?



Le Général de Gaulle avait un jour affirmé " les Français sont des veaux ". Il déplorait ainsi la passivité d'une grande partie des Français. Telle apparaît la situation à l'heure actuelle et, en effet, les Français ont tout l'air de "vaches à traire" : les cheminots reconduisent le mouvement de grève sans se préoccuper de la fatigue des "banlieusards", des provinciaux ...et des étrangers qui se demandent où va la France . 

N'est-il pas incontournable de fusionner la SNCF et RFF qui tirent à hue et à dia chacun de leur côté ainsi que le démontre l'affaire des rames de TGV trop larges obligeant à "raboter" les quais de plusieurs dizaines de gares? Cela a bien fait rire nos amis de l'Union européenne et même bien au-delà.

Sans appartenir (loin s'en faut) à un parti extrême , je me dis que les Français ne devraient pas accepter sans barguigner cette situation : ils peuvent s'exprimer par l'intermédiaire de ceux qui concourent à l'expression de l'opinion publique : partis politiques, syndicats, associations. Pourtant calme plat : les Français râlent  mais assument. Certes le démarrage des épreuves du Bac lundi introduit une anxiété supplémentaire mais le ministre en charge de l'Education a indiqué que les retards (si la grève se poursuit) seraient examinés avec bienveillance. Cela rassure, cela calme les nerfs fatigués...

Ainsi les cheminots s'opposent à la réforme ferroviaire qui n'est pourtant que bon sens : rapprocher  la SNCF et RFF au sein d'un Etablissement commun voilà qui ne devrait heurter personne. Mais se profile - c'est probablement la raison du mouvement - l'ouverture du marché à la concurrence européenne. Comme pour le gaz ou l'électricité...C'est ainsi et cette concurrence a du bon . 

Peut-être , bien sûr, les grèves se trouveront, de fait, limitées . Mais beaucoup de nos compatriotes le souhaitent...notamment lorsqu'elles viennent gâcher des vacances ou lorsqu'elles obligent les franciliens à ne regagner leurs pénates , harassés, que tard dans la nuit. 

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