Il semble bien - enfin - qu'un accord soit proche . Il reste à Téhéran à réduire son parc de centrifugeuses permettant l'enrichissement de l'uranium (seulement jusqu'à des seuils compatibles avec le nucléaire civil c'est-à-dire inférieur à 5 %).
S'agissant de l'uranium à usage médical (isotopes pour le traitement du cancer), on peut espérer que des garanties suffisantes ont été données tout comme pour le réacteur à eau lourde initialement envisagé à Arak.
S'agissant des "sous-produits" de la centrale (nucléaire civil) de Bouchehr , la Russie (qui l'a construite après le départ de Siemens) veillera certainement à en faire son affaire .
Ces considérations techniques sont importantes car gage de bonne foi de la part des Iraniens.
Ainsi, viendrait à son terme un débat vieux de près de 30 ans (l'ère du soupçon date de 1986/87) et l'Iran retrouverait toute sa place comme puissance régionale au Moyen-Orient.
Son rôle stabilisateur dans une aire en proie à la violence, aux tentatives hégémoniques , aux fantasmes de toutes sortes est souhaitable et , il me semble, très attendu.
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