Le vote , hier, du Parlement en faveur de la révocation des accords de 1968 avec l'Algérie n'entraine pas ,de fait , la fin de ces accords puisqu'il s'agit d'une compétence exclusive de l'exécutif c-a- d du Président . Toutefois il traduit le mécontentement des français à l'égard du maintien d'un régime dérogatoire particulièrement favorable concernant l'immigration d'algériens en France .
Cela alors même que le régime algérien détient arbitrairement Boualem Sansal , refuse de donner un laisser passer de retour aux algériens frappés d'OQTF (obligation de quitter le territoire français ) . Alors même que le Président algérien s'en va faire "risette" à Vladimir Poutine ...sans oublier les dirigeants algériens - sous couvert ou non de passeports diplomatiques - qui viennent se faire soigner gratuitement en France .
Au lieu des contorsions diplomatiques auxquelles se livrent le Président et le Quai d'Orsay , on peut regretter que Donald Trump ne soit pas , pour ces affaires, aux manettes .Sans agir comme au Venezuela , on peut être persuadé que Boualem Sansal serait libre et que , d'une manière ou d'une autre , les OQTF seraient exécutées . La diplomatie "du rapport de force " est une réalité ...et la France (avec l'affaire du Louvre ) ne peut ,faute de dentier, montrer toutes ses dents .
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NB- il serait opportun que Laurent NUNEZ et Emmanuel MACRON soient attentifs aux propos de Xavier DRIENCOURT ex ambassadeur en Algérie qui s'étonne de l'absence de "rapport de force ", laissé pour l'instant au vestiaire et d'une diplomatie qui "part en quenouille " .
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