La loi "Macron" est un signal . Le ministre de l'Economie a choisi son camp : celui des réformes (simplification des formalités pour les entreprises, desserrement des freins des "professions réglementées" , assouplissement des autorisations d'ouverture des commerces le dimanche etc...).
Certains disent qu'il s'agit de "réformettes". Ce n'est pas mon avis : M. Macron s'est taillé à la serpe un sentier dans le maquis des socialistes "orthodoxes" ( "orthodoxes" comme les communistes jadis qui conservaient leur foi en Staline en dépit des goulags...).
Si l'on ne peut user de la fiscalité (il n'y a plus d'espace) comme "arme de service" pour rétablir les équilibres budgétaires et réduire l'endettement, une vraie diminution des dépenses de l'Etat et des Collectivités locales reste possible ...si l'on en a le courage.
Les Français ne supporteraient probablement pas la "potion amère" que s'est infligée l'Espagne. Mais là-bas l'espoir renaît (à côté du désespoir de certains qui sont restés sur le bord du chemin). C'est un choix . Un moyen terme était-il possible ?
Ici, en revanche on regarde passer la caravane des mauvaises nouvelles : dégradation par une agence de notation et auto-flagellation (le livre "le suicide Français" de M. Eric Zemmour est révélateur de cet état d'esprit).
Le gouvernement donne parfois l'impression de ménager "la chèvre et le chou"...Cela relève-t-il d'une sage prudence? Je n'en suis pas si sûr.
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