samedi 6 décembre 2014

Déflation : évitons les gros maux



Il ne se passe pas 24 heures sans que les médias, les économistes etc... n'évoquent le risque de déflation dans l'Union européenne. Au point que le mot devient désormais "un gros mot". 

La B.C.E. va -t-elle bouger ? Il semble bien que le plan de 300 milliards d'euros que la Commission évoque aille dans ce sens. Mais je m'interroge : le Premier ministre japonais, M. Shinzo ABE, se mord probablement les doigts en ce moment d'avoir mis en oeuvre les "abenomics" sans réforme de structure suffisante : la politique monétaire ambitieuse lancée il y a 2 ans n' a pas suffi à sortir  le Japon de l'ornière . Le pays est - selon nos critères - entré en récession après 2 trimestres de croissance négative. 

L'exemple japonais plaide en faveur de réformes de structure, l'injection de liquidités n'étant pas la panacée. Une meilleure "fluidité" (mot quelque peu barbare) du marché du travail est sûrement indispensable : c'est ce que pensent les hommes (et les femmes) politiques responsables de quelque bord qu' ils soient. C'est certainement ce que pense M. Macron...si on l'autorise à penser.

 La Commission européenne et la B.C.E. se garderont, j'imagine, de suivre à la lettre l'exemple japonais (auquel bien des économistes croyaient). Il est vrai qu'avec un taux de chômage inférieur à 4 % le Japon  redoute moins que nous que le ciel ne lui " tombe sur la tête".

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