samedi 1 décembre 2018

Paris brûle-t-il ?


La jonction pressentie des partis extrémistes et des "casseurs" de tous poils a , une nouvelle fois, fait dégénérer une manifestation prétendument pacifiste .

Mais cet après-midi une cassure s'est produite :  un symbole de l'unité républicaine et de la mémoire nationale a été souillé : à l'Arc de Triomphe de l'Etoile , le tombeau du soldat inconnu a été piétiné par des "gilets jaunes " probablement éméchés (1) et se voulant à l'assaut d'une nouvelle Bastille .  

Cet après midi les "casseurs" ont cassé et ont taggé un lieu qui pour les Français est un sanctuaire . Une page semble s'être tournée de l'unité nationale : alors que l'extrême droite de Marine Le Pen et l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon ont soufflé sur les braises les voici qu'ils tentent , à pas feutrés, de s'éloigner des casseurs . Finalement ce sont , eux aussi , les casseurs de nos institutions.

Aujourd'hui l'unité nationale se trouve bien malmenée : Emmanuel Macron aura fort à faire pour réconcilier nos concitoyens tant la bêtise et la haine ont assombri la flamme sous l'Arc . Le mouvement des "gilets jaunes" s'est trouvé pris en otage : le plat qu'il entendait servir était peut-être trop faisandé ...

Je m'interroge: que répondre à ma voisine qui me demande pourquoi les appels à l'insurrection véhiculés par certains "gilets jaunes " ne tombent pas sous le coup de la loi ? Veut-on refaire 1789 ou bien 1793 ? J'en doute , heureusement ...

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(1) Il semble bien que les auteurs des violences ne soient pas exclusivement des "casseurs" ou des extrémistes encartés mais aussi des "gilets jaunes" prétendument pacifistes mais saoulés par des vapeurs insurrectionnelles .  

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