jeudi 6 décembre 2018

Elysée : faire face , reprendre la main



Au moment où les institutions de la République sont menacées , il appartient au Président de la République de faire face plutôt que de faire "gros dos"comme certains ( peut-être à l'Elysée ou chez "En Marche " ) le lui soufflent . 

Vouloir laisser transformer une revendication financière en crise politique est une aberration . Non , la France ne peut s'asseoir à la table des nations populistes qui se barricadent . La France de 2018 est certes l'héritière de 1789 mais , plus encore, des Lumières . En tout état de cause elle ne se reconnait pas dans le triste épisode de 1793 .

Certes, il y a - comme le dit  le sociologue Christophe Guilluy - une "France périphérique" et une classe moyenne en partie déconnectée du monde globalisé , certes il y a des revenus précaires , certes la solidarité est nécessaire ainsi qu'une juste redistribution des revenus , mais cela ne justifie en rien que l'on aide les "casseurs " à casser les valeurs républicaines et que l'on chamboule les institutions en dansant la carmagnole . 

Le Président Macron - plutôt que d'attendre samedi et de faire le constat de possibles ou probables violences - a tout intérêt (il me semble ) à faire face et d'en appeler aux Français qui encore lui font confiance .

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