mercredi 5 décembre 2012

"Printemps Arabe" : la contre-révolution ?

Égypte, Tunisie : le peuple pour qui "printemps" était symbole de démocratie se rebiffe. 

Qu'il s'agisse de ne pas se laisser imposer la charia ou bien de tracer une "ligne rouge" anticipant les abus de pouvoir ou bien - en Tunisie- constatant l'incapacité du gouvernement à gérer une situation économique et financière délicate, il s'agit d'un révélateur : Dans ces pays (et probablement d'autres) il y a des espoirs déçus.

Au moment où certains imaginent encore qu'une partie du monde bascule vers l'islamisme et que , bientôt, nous serons tous "Frères Musulmans", cette réaction dans la rue de musulmans (ou non musulmans) indignés est porteuse d'espoir. 

Tout le monde, je constate, ne se voile pas la face mais au contraire (on le voit au Caire comme à Tunis) fait face au nom de la démocratie.

S'il est un pays qui devrait s'en réjouir se sont bien les États-Unis puisque telle était l'ambition , en  2003 /2004, de l'initiative pour un "Grand Moyen Orient" qui n'avait probablement pas pour seul objectif de "sanctuariser" les champs de pétrole mais d'aider aussi à promouvoir une démocratie réelle.

 Puisse ,désormais, le curseur - qui avait porté au pouvoir des extrémismes succédant aux dictatures - se déplacer vers le centre, là où frissonne  (parce que refusant le voile)... la démocratie.

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