lundi 10 décembre 2012

Berlusconi et autres fariboles...

Je comprends que les Italiens aient du mal , en ces temps de fête, à digérer les réformes hardies et courageuses de M. Monti. 

Comme M. Rajoy en Espagne il n'a pas caressé la société dans le sens du poil mais a placé l'Italie sur une pente (ou plutôt une côte) vertueuse que consacrent les taux bas des emprunts émis. 

Mais, delà à remettre sur la scène - même avec son masque ripoliné - le "cavaliere" , c'est beaucoup. L' Arlequin risque de briser l'élan italien . Je dirai presque le "modèle" italien qui était celui de M. Monti. Ainsi, l'Italie va plonger à nouveau dans la comedia dell 'arte et s'embourber dans le carnaval de Venise.

 Heureusement les Italiens , même s'ils ont du mal à digérer les réformes, ne sont pas des sots et ils reprendront - je l'espère - leurs esprits lors des prochaines élections en Février. Juste à temps . Juste avant le charivari du carnaval...

Aujourd'hui l'Union reçoit le Prix Nobel de la Paix . En dépit de l'absence (qui ne m'étonne guère) du Royaume-Uni et de la Tchéquie (qui regardent tous deux plus vers Washington que vers Bruxelles), ce Prix est  symbole d'espoir.

 Et ce n'est pas M. Berlusconi qui va nous gâcher la fête!

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