A vrai dire , j'avais écarté cette hypothèse comme étant du type "Tartarin de Tarascon " . Mais la position américaine (et subsidiairement britannique /australienne) nous a peut-être ouvert les yeux . Le constat est que , pour les USA, l'Union européenne (et la France) sont des partenaires secondaires et constituent des enjeux de second ordre en matière de défense . Sans vouloir jouer à "pile ou face" , il est probable qu'une hypothèse de sortie de la France de l'organisation intégrée de l'OTAN, contribue à clarifier la position des Etats-Unis (dont nous ne sommes pas les vassaux ) .
D'ailleurs - autant que je me souvienne - le rapport Védrine (2012) commandé par François Hollande , recommandait de demeurer dans l'OTAN à condition d'être "vigilants et exigeants" sur la construction d'une Europe de la Défense et aussi de veiller à nos intérêts industriels . On ne peut pas dire que sur ces 2 volets les choses aient évolué positivement .
Mais sortir de l'OTAN ou , à tout le moins du commandement intégré , suppose que nos efforts en matière de défense rassurent les Etats de l'Europe de l'Est et les Pays Baltes . Peut-être les circonstances actuelles auront-elles semé un doute chez ces pays qui redoutent l'influence Russe .
Cela suppose également la recherche d'un partenariat avec la Russie (avec laquelle nous aurons peut-être à terme plus d'atomes crochus qu'avec les américains de la "cancel culture " ou du "woke") . L'affaire des sous-marins australiens peut , ainsi , constituer un tournant majeur pour l'Europe . Elle nous aura décillé les yeux . Il faut, notamment , en convaincre les allemands .
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