Il est patent que les USA , à l'ère Donald Trump , ont tenté de mettre en place un axe Washington - Riyad - afin , avec l'aide d'Israël , de contrer l'Iran . Cet axe a d'ailleurs "payé" puisqu'il a permis la reprise de relations diplomatiques entre Israël et les Emirats, le Barhein , le Soudan, et le Maroc (moyennant quelques "gâteries") .
Mais le Prince-héritier Mohammed ben Salmane devient un partenaire encombrant entre son aventure libanaise (Hariri en otage) , son comportement erratique au Yémen (un drame épouvantable) et , désormais, le rapport déclassifié de la CIA le mettant en cause dans l'assassinat - non moins horrible - du journaliste Jamal Khashoggi en 2018 au consulat saoudien à Istanbul . De fait l'axe semble désormais fragilisé et certaines cartes pourraient être rebattues .
C'est probablement le moment pour l'Iran de faire un pas (1) vers les Etats-Unis afin que cessent les sanctions économiques et que soit acté le retour américain dans l'accord nucléaire de 2015 . L'Iran apparaîtrait ainsi comme le "bon élève" alors que son adversaire saoudien perd , en ce moment, de sa fiabilité (toutes considérations morales à part ...) .
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(1) confirmer , par exemple, le retour à un enrichissement de l'uranium à moins de 4 % comme convenu dans l'accord du 14 juillet 2015 .
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