Ainsi il semble bien que nous apercevions une lueur au bout du tunnel : la production industrielle en janvier connaît un rebond inattendu (+ 0, 8 % ) alors même - en dépit des énormes injections monétaires - que le danger inflationniste paraît écarté (l'inflation 2021 sera très certainement inférieure à 1%) et que la hausse des taux d'intérêt est apparemment oubliée .
Les investissements ne sont donc pas découragés à moins que les capacités de production offrent - dans tel ou tel secteur - encore de la marge et qu'il n'y ait pas urgence à les augmenter . La sortie de crise se fait sentir alors même qu'un choc "d'adaptation " du tissu industriel est inéluctable : les conséquences sociales de la crise pousseront probablement les Etats à monter en première ligne . Qui - au fond - sera gagnant ? Une économie "requinquée" ou - si tant est que l'on puisse les distinguer - une société qui aura du mal à retrouver son équilibre et qui boitera un certain temps ?
Le risque économique s'éloigne , le risque social (et politique) demeure .
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