Nommer les choses par leur nom sans tourner en rond : c'est ce qu'a fait ce matin Emmanuel Macron . Cela faisait plusieurs semaines que l'on attendait un discours sur les "séparatisme(s)" tout en se demandant à quoi se référait le (s) puisque jadis l'on évoquait les "séparatismes " catalan , breton ou occitan . Le président a eu ,enfin , le courage de préciser qu'il s'agissait du séparatisme islamique véhiculé par les Frères musulmans , les salafistes et wahabites de tout poils .
Les "piliers" du projet de loi (dont celui , essentiel , de la scolarisation obligatoire ) constituent une réponse cohérente et coordonnée . Plus que les contorsions de Jean-Luc Mélenchon ou la "danse du scalp " récurrente de Mme Le Pen , ils sont une réponse républicaine à la menace de sécession (mais aussi de conquête) des islamistes . C'est une politique qui prend le contrepied de la "soumission" qu'illustrait le récent roman de Houellebecq , provocation plus - à souhaiter - qu'anticipation .
Plus difficile sera d'éradiquer les tentatives d'entrisme plus ou moins finement téléguidés par des Etats qui , dans l'ombre , apportent leur soutien financier aux structures-support de l'islamisme radical en France . Cela impactera probablement notre politique extérieure quand bien même nos ventes d'armement devraient en souffrir .
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