La France se glorifie d'être une démocratie ...exceptionnelle : sa philosophie des Lumières, sa Révolution, les Droits de l'Homme, son régime parlementaire etc...Pour autant les "casseurs" n'ont jamais autant cassé et les anarchistes libertaires infiltrés dans les manifestations lancent bouteilles et pavés contre la police, incendient des voitures, défoncent un hall d'un hôpital pour enfants (1), brisent des vitrines à coup de barre de fer.
Je m'interroge : dans quelles autres démocraties les casseurs encagoulés pourraient ainsi casser ? Je ne vois guère d'autres pays en Europe où des anarchistes pourraient ainsi défier la démocratie. Je n'imagine pas que de tels voyous fassent la loi aux Etats-Unis ...Bref est-ce là l'exception française ?
Certes, il faut se garder de toute dérive autoritariste (celle de l'extrême droite) mais il faut aussi rétablir l'autorité de l'Etat. Dans cette période - qu'il faut souhaiter transitoire - où la France est la cible de djihadistes fous (c'est une redondance) on ne peut se voiler la face au nom de la démocratie : il faut se donner les moyens de la défendre.
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(1) Agression contre l'hôpital Necker, hier 14 juin à PARIS.
1 commentaire:
force est de constater que ce que l'on appelait jadis "avoir de la morale" n'existe plus aujourd'hui. Les syndicalistes CGT pour une part en sont arrivés à l'oublier et croient que la liberté et la démocratie c'est ôter celle des autres, celle du "peuple" qu'ils disent vouloir aider! L'égo démesuré des dirigeants, la hargne des gens (qui ont parfois des raisons à l'être), les mobiles violents inconscients qui trouvent un chemin d'approbation (comme les dérives religieuses qui sont excusées au nom d'une drôle de morale réajustée),tout ceci donne des résultats intolérables , des attitudes irresponsables et égoïstes, un manque de compassion effarent, bref, tout ce qui est contraire à une démocratie. Lorsque celle-ci amène à une situation anarchiste, on se pose la question: nos démocratie se meurent-elles au nom d'un libéralisme qui n'est plus de la liberté puisque des milliers de gens sont pris en otage dans leur vie quotidienne depuis des semaines. Des personnes simples, parfois pauvres qui sont encore plus fragilisées et qui en ont vraiment assez; des personnes qui en sont à espérer un job stable et désespère d'en trouver. Là est le vrai challenge: trouver un emploi correct et stable. Alors savoir comment on négociera son licenciement n'est pas à l'ordre du jour pour eux. Il aurait mieux valu se battre pour que les entreprises et les patrons arrêtent d'utiliser l'intérim de façon honteuse, mettant dans la précarité des milliers de jeunes pour des années sans espoir jamais d'une embauche. Au contraire , avec les grèves, les intérimaires se retrouvent largués, le temps que cela aille mieux et ils n'ont plus de travail.D'autres sont licenciés car les petites entreprises font faillite? A qui cela profite-t-il? Merci la CGT! Je pense que tous ceux qui étaient les pieds dans l'eau, ayant perdu leur voiture, leur maison, leur magasin, leur entreprise et ne pouvant même plus prendre le train ou le bus pour cause de grève, ont apprécié ! Je pense que ceux qui ont subi les attaques diverses violentes de ces derniers jours on tiré leurs conclusions sur une forme d'anarchie évidente. Si personne ne réagit, baisse la tête en attendant que cela passe, alors ce sont les plus hargneux, les plus "gueulards, les plus menaçants qui auront toujours gain de cause. D'autant plus qu'on aura un gouvernement faible qui accepte de tout donner ( on voit ce que cela a fait: la Sncf continue quand même ses grèves! )et tout le monde tente de grappiller pour son propre compte. EGOISME, voilà notre démocratie. C'est peut-être le nouveau nom que l'on devrait donner : nous sommes une société occidentale "égocratique". faut pas s'étonner que les intégrismes religieux s'agitent et nous montrent du doigt. Il y a sûrement un peu de raison dans tout cela, une prise de conscience de changer, de réfléchir à une autre forme de vivre ensemble et non les uns contre les autres. Un vrai bouleversement urgent et dans l'apaisement.
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