Le plan Bayrou/Macron fait l'objet de tirs croisés : courageux certes mais plutôt injuste et des mesures "de bric et de broc" qui ne compensent pas l'absence d'économies structurelles au niveau de l'Etat .
Le gouvernement , à l'instigation de la ministre Amélie de Montchalin , a - par ailleurs - enterré un peu vite la proposition Zucman (cf. l'économiste Gabriel Zucman ) taxant les plus hauts patrimoines à hauteur de 2% (ce qui aurait rapporté la moitié environ des 44 milliards d'euros recherchés avec la persévérance d'un chien truffier reniflant les terrains caillouteux ) .
L'argument de Montchalin consistait à craindre une fuite des "super riches" . Mais aucune étude sérieuse n'a pu le démontrer ou , à tout le moins , cette fuite n'existerait qu'à la marge .
François Bayrou sait qu'il joue gros et , à son âge , il ne craint pas une "sortie par le haut" qui serait une issue sacrificielle positive . Une motion de censure en octobre (suivie d'une possible dissolution ) est non une certitude mais une probabilité . Quel risque courrait donc F. Bayrou de proposer des mesures plus vigoureuses et rigoureuses et plus en accord avec un objectif de justice sociale ?
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