C'est bien une guerre, par motion de censure interposée, que se livrent les 3 chefs de parti : Pedro Sanchez (socialiste) , Mariano Rajoy (Président du gouvernement, droite) et Albert Rivera (centre droit , mouvement Ciudadanos). Sanchez veut apparaître comme le leader de l'opposition et l'alternative à Rajoy alors même que le parti socialiste est progressivement rogné par le mouvement Ciudadanos .
Après-demain 30 mai (et le lendemain) aura donc lieu "le combat des chefs" : si Rivera ne soutient pas la motion de censure déposée par Pedro Sanchez , Mariano Rajoy devrait rester en place (à moins que les 5 députés du parti nationaliste basque - PNV- ne rejoignent le PSOE (1) . Cela reste possible ...
Si - ce qui est peu vraisemblable - Rivera soutenait la motion , il tomberait alors sous la coupe de Sanchez et serait , de la sorte , bridé dans son ascension alors qu'il aspire , à l'occasion de prochaines élections législatives, à devenir chef du gouvernement à la place de Mariano Rajoy .
Si - ce qui est peu vraisemblable - Rivera soutenait la motion , il tomberait alors sous la coupe de Sanchez et serait , de la sorte , bridé dans son ascension alors qu'il aspire , à l'occasion de prochaines élections législatives, à devenir chef du gouvernement à la place de Mariano Rajoy .
A côté de ce "ménage à trois " un quatrième homme, Pablo Iglesias (leader populiste de Podemos ) regarde le train passer en rêvant d'une Espagne bolivarienne ...
___________
(1) A cet égard des tractations sont toujours possibles mais le PSOE risquerait fort de se "brûler les mains " en donnant des gages aux partis indépendantistes . Qui sait ?
___________
(1) A cet égard des tractations sont toujours possibles mais le PSOE risquerait fort de se "brûler les mains " en donnant des gages aux partis indépendantistes . Qui sait ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire