Pour les automobilistes la baisse du prix de l'essence est une bonne nouvelle . Dans quel contexte au juste a lieu ce choc pétrolier à rebours ? Celui d'un bras de fer entre l'Arabie Saoudite et la Russie qui se refuse à limiter sa production . D'où le "coup de poker " de Riyad : inonder le marché en ouvrant les vannes pour préserver sa part .
Mais le Royaume n'anticipait peut-être pas la situation présente dans laquelle, en raison du prix du baril à moins de 30 $ , les stocks s'accumulent du fait des achats spéculatifs . Dans ce scénario le prix du baril n'est pas près de remonter et les automobilistes s'en frottent les mains en remerciant Mohamed Ben Salmane .
Ce scénario compte cependant de vrais perdants : l'Arabie Saoudite en raison de sa dépendance au pétrole (cf. Aramco) et la Russie dont le budget 2020 est bâti sur l' hypothèse d'un baril à 55 $ . Autres perdants hélas : les pays émergents "oleo-dépendants" (Afrique et Amérique latine ) ...ainsi que les producteurs (américains) de pétrole de schiste qui , de ce fait, pollueront moins . A quelque chose malheur est bon !
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