La reconnaissance récente de la Palestine,comme Etat, par l'ONU (quand bien même il s'agit d'une reconnaissance a minima ) peut amener à s'interroger, par ricochet, sur la question Kurde . Même si le contexte est différent, les Kurdes constituent un peuple et aussi une nation si l'on se réfère à leur racine indo-européenne, à leur culture, à leur histoire .
35 millions d'entre eux (mais il y a eu une forte diaspora) vivent dans la même zone géographique à cheval sur quatre Etats : Turquie, Iran, Irak, Syrie .
35 millions d'entre eux (mais il y a eu une forte diaspora) vivent dans la même zone géographique à cheval sur quatre Etats : Turquie, Iran, Irak, Syrie .
Il faut remonter assez loin dans le temps pour s'interroger: le Traité de Sèvres de 1920 prévoyait la création d'un Etat Kurde mais ce projet a été balayé, trois ans après, par le Traité de Lausanne (1923) à la suite de différentes pressions "stratégiques".
Il s'agit à l'évidence d'un dossier à la fois douloureux et complexe à appréhender sur le plan politique car on ne peut aisément reconstituer le puzzle maintenant (90 ans après le Traité de Lausanne): Tout comme il serait maladroit et utopique d'évoquer,par exemple, une "nation catalane" englobant la Catalogne espagnole et le Roussillon français.
On doit cependant s'interroger : dans un monde globalisé, paradoxalement ce sont ces racines, lointaines dans le temps mais proches dans l'espace , qui remontent à la surface.Probablement parce que notre cercle quotidien est d'une autre dimension que l'environnement mondialisé dont on nous rabat les oreilles.
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P.S. Ajout du 11 janvier: L' assassinat, il y a 48 heures, de trois militantes Kurdes est inqualifiable. Question : à qui profite le crime? Quelle "cause" sert-il ou plutôt dessert-il?
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P.S. Ajout du 11 janvier: L' assassinat, il y a 48 heures, de trois militantes Kurdes est inqualifiable. Question : à qui profite le crime? Quelle "cause" sert-il ou plutôt dessert-il?
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