jeudi 7 octobre 2021

Energie : les écolos ont tout faux


Les perspectives de réduction des capacités dites "pilotables" ( flexibles  en fonction de la demande ) vont avoir un impact majeur au niveau de l'offre énergétique européenne . Les réductions programmées d'ici 2030 sont - au niveau européen - de l'ordre de 110 GW (charbon - heureusement - en Allemagne et en Italie  mais aussi nucléaire en France, en Belgique, en Espagne ) . Pendant ce temps la demande va croitre alors même que les énergies non fossiles (solaire , éoliennes ) ne vont pas permettre de combler le fossé .

Voilà où le bât blesse : certains imaginent que la montée en puissance des énergies non fossiles permettra de faire la jonction . D'aucuns évoquent ainsi le chiffre de 400 GW d'ici 2030 . Mais - on l'oublie - l'électricité produite par les énergies non fossiles n'est pas stockable et dépend de facteurs extérieurs (vent , soleil ) d'où la dénomination "d'énergies intermittentes".

Dans ce contexte et si la France réduit le nombre de ses centrales nucléaires (de 75 % à 50 % d'électricité liées au nucléaire) le compte ne sera plus bon . Alors que la demande va croître (voitures électriques notamment ) la production d'électricité va diminuer d'ici 2030 et tout particulièrement en France et en Allemagne  .

Nous serons donc sur "la corde raide" ...à moins que n'émerge du Loch Ness le projet ITER (fusion nucléaire) . Mais ceci est une autre histoire et autant de "poil à gratter " pour les Etats qui tentent de gérer en ce moment l'augmentation  des prix du gaz et de l'électricité .

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