Alors que les Etats-Unis et Israël "convoquaient" à Varsovie un sommet des partisans d'une position dure à l'égard de l'Iran , la Russie ralliait à Sotchi ses alliés Iraniens et Turcs . Au-delà de l'offensive diplomatique de la semaine dernière on voit bien surgir deux camps qui préparent leurs "armes" .
Il ne s'agit pour l'heure que d'un rapport de force entre deux adversaires qui se "cherchent" mais le rapport pourrait dégénérer : d'un côté Israël émet des craintes (cf. le Hezbollah à ses frontières ) , de l'autre l'Iran cherche à Moscou (et à Pékin ) des soutiens alors que l'accord nucléaire de 2015 a été déchiré par Donald Trump : ainsi le jeux se font et se défont .
Sauf que l'on se demande vraiment qui a intérêt à en découdre : Israël qui se sent menacé ? Riyad qui n'admet pas que l'Iran prétende à un leadership sur le Moyen-Orient ? Les Etats-Unis pour montrer leur force à l'égard de la Chine à toutes fins utiles ?
Les réponses sont multiples et se recoupent . En revanche on ne voit pas l'intérêt qu'auraient l'Iran et la Turquie de mettre le "feu aux poudres" . Ni Moscou non plus . A moins qu'un "ordre de bataille " ne se mette en place avec , comme soutien , la Chine . Mais ce coup d'échec semble bien prématuré : on voit mal ce qu'une déstabilisation du Moyen-Orient apporterait aux uns et aux autres : qui aurait à gagner d'un nouveau choc pétrolier ...et d'une crise humanitaire dans un Moyen-Orient si désarticulé après l'heureuse fin de Daesh ?
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