jeudi 3 avril 2014

Pétrole de schiste : avancer ou reculer ?




L'Agence Reuters (3 Avril 2014 ) fait état d'importants contrats d'exploitation de pétrole de schiste signés avec la Russie où - toujours selon Reuters - les réserves seraient de l'ordre de 75 milliards de barils , les Etats-Unis disposant de réserves à peu près du même ordre (68 milliards de barils). 

Plusieurs pays d'Europe de l'est , d'Asie (la Chine en particulier ) , d'Amérique Latine et d'Afrique vont également exploiter les ressources de leur sous sol et d'abord les pays largement dépendants de l'approvisionnement extérieur.

La France attend ... que l'on trouve des techniques alternatives à celle - bannie - de la fracturation hydraulique. Dans un temps où l'indépendance énergétique est une priorité (cf. La situation en Ukraine où le prix du gaz vient de tripler) nous regardons les trains passer et payons notre gaz 3 ou 4 fois plus cher que les américains.

Certes, il y a probablement des risques à vouloir transformer le sous sol français en gruyère avec la technique de la fracturation . Pour autant, ne peut-on pas envisager une expérimentation ? En France ( à la différence des Etats- Unis ) c'est l'Etat qui est propriétaire du sous-sol : il peut donc choisir le ou les sites où une expérimentation pourrait être envisagée. 

Un programme de recherche d'une technique écolo-compatible pourrait être également lancé.

Avancer ou reculer ? Telle est aujourd'hui la question .


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