Nombre de français s'étonnent du "surplace" en matière de vaccination . Bien que que les différents pays de l'Union aient été équitablement servis en vaccins nous patinons avec moins de 500 vaccinations à la date du 3 Janvier alors que l'Espagne a dépassé les 82 000 (1) . Sans parler bien sûr de l'Allemagne , de la Grande- Bretagne et aussi de l'Italie .
Serait-il possible de confier aux préfets de département l'organisation de ces vaccinations : un pilotage unique qui s'appuierait bien sûr sur les maires des agglomérations et les agences régionales de santé . A ce propos et au-delà du problème spécifique des EPHAD on voit mal comment se passer de centres de vaccination ( éventuellement déclinés au niveau des arrondissements) . Les préfets bénéficient en général de l'autorité et de la légitimité à même d'éviter au niveau local disputes et surenchères .
L'autre considération a trait au rythme de réception des vaccins par les différents Etats de l'Union . L'Espagne , par exemple, n'a pas caché que sa stratégie de "montée en puissance " était liée à la disponibilité des vaccins et donc au découpage par tranches d'âge et degrés de fragilité qui s'en suivait : c'est une information transparente que l'on trouve sur le site du ministère espagnol de la santé . Cela est dit clairement et ne sent pas "l'embrouille" comme l'impression que donne en France la communication du gouvernement . Celui-ci , sous le feu désormais des projecteurs , est dans l'obligation de recadrer pour tenter à grand peine de dissiper les zones d'ombre .
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(1) dont 26 000 pour la seule province d'Andalousie
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