L'accident ferroviaire à l'origine de la grève (pardon : du droit de retrait) est le symptôme du blocage de notre société : le "mal français" écrivait jadis François de Closets . Il est aberrant que , face à un problème réel de sécurité , les syndicats soient obligés de prendre les Français en otage le jour d'un départ massif .
Il est tout aussi aberrant qu'une réunion "au sommet" n'ait pas eu lieu aussitôt après l'accident au passage à niveau de Saint-Pierre-sur-Vence le 16 octobre . On n'en peut nier la gravité et donc l'émotion du personnel SNCF .
Il est tout aussi aberrant qu'une réunion "au sommet" n'ait pas eu lieu aussitôt après l'accident au passage à niveau de Saint-Pierre-sur-Vence le 16 octobre . On n'en peut nier la gravité et donc l'émotion du personnel SNCF .
Pour autant, fallait-il , pour sensibiliser le gouvernement et l'opinion , faire jouer la procédure du "droit de retrait " en actionnant un marteau - pilon . Un technocrate (inspection des finances ? ) est-il à l'origine de ce texte ? Pourquoi ne pas prévoir , en de telles situations, un "signal d'alerte" que les syndicats auraient pu actionner et entraînant aussitôt une réunion d'urgence SNCF/ Ministre des transports / Syndicats ?
Avec cette grève "inopinée " les syndicats - qu'ils le veuillent ou non - se tirent une balle dans le pied car l'opinion imagine d'autres motifs : prochaines élections syndicales , réforme des statuts mal digérée etc...Bref, tout un chapelet de prétextes illustrant les fantasmes du "mal français" .
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