Au delà du feuilleton médiatico - judiciaire qui marque cette campagne présidentielle , l'Europe demeure totalement absente du débat (si tant est qu'il y ait débat). Elle ne semble présente que lorsque les partis populistes (Front national, Front de gauche) la dénigrent et évoquent un retour au franc (que rejette une large majorité de français ).
Est-ce en raison des déboires de l'un des candidats que l'Europe n'occupe pas l'avant scène ? ou bien les autres (dont Emmanuel Macron ...) attendent-ils les ides de mars pour soumettre -contact pris avec nos amis allemands- un vrai projet pour l'Europe ?
Quoi qu'il en soit Bruxelles demeure bien silencieuse alors que les occasions ne manquent pas de sortir la tête du sable pour faire face aux rodomontades d'outre-atlantique et celles - un cran au-dessous - d'outre-manche.
Aux vitupérations des populismes en France, en Italie, en Espagne (et ailleurs) ne répond pour l'heure aucun écho sauf celui, venant d'outre-tombe , de Jean Monnet. bien assourdi et lointain.
L'Union européenne oublierait-t-elle que son socle n'est pas exclusivement économique mais que sa bannière est aussi politique et qu'il ne faut donc pas se borner à camper sur l'Aventin?
Allô Bruxelles ?
NB - Je n'imagine pas (cf. les craintes exprimées par le mouvement "En Marche") que la Russie veuille s'ingérer dans les élections présidentielles françaises...d'aucune manière.
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