La relance budgétaire n'est pas encore au menu en dépit des suggestions de la Commission à la mi-novembre 2016. Peut-être l'Allemagne la redoute-t-elle ? A regarder pourtant de près l'exemple du Japon on constate que l'assouplissement monétaire ( "planche à billet" par le biais de rachat d'actifs ) n'a pas vraiment porté ses fruits : faible croissance (liée comme en Europe au vieillissement de la population) , déflation ou inflation modérée alors même que depuis 2014 près de 400 milliards de dollars ont été injectés dans l'économie par le gouvernement de M. Shinzo ABE .
La similitude des situations conduit à se poser la question d'un "tout monétaire" puisque les Q.E. ne suffisent apparemment pas à requinquer la croissance . Il reste aussi à constater que la politique japonaise liant politique monétaire et budgétaire (investissement dans les infrastructures) ne s'est pas , non plus, traduite par une amélioration économique sensible , le taux de croissance du PIB demeurant dans la zone des 1 % .
Est-ce à dire - en regardant du côté du Soleil Levant - qu'il est difficile de conduire de manière concomitante des deux politiques (monétaire et budgétaire) ?
Quelles leçons pour la zone euro ?
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