On s'en doute bien, la Turquie n'a pas rejoint le " club" de la coalition contre l'E.I. sans arrière pensée. M. Erdogan songe probablement à faire "d'une pierre deux coups". Les Kurdes sont dans son viseur tout autant que Daesh.
Il nous appartient donc (à nous Européens, Américains ...) de modifier notre champ de vision à l'égard du PKK qui est (avec les Peshmergas) en première ligne contre l'E.I. sauf à cautionner les actions en cours tendant à neutraliser les Kurdes.
Pour autant la prise de position (tardive) d'Ankara est une bonne nouvelle : de la sorte on peut espérer que l'E.I. soit "pris en tenaille" entre la Turquie, Israël, l'Iran ...et l'Egypte.
J'oubliais la Russie dont l'action est également majeure.
L'Arabie Saoudite est - théoriquement - dans cet arc de cercle mais elle est, aussi, face à ses contradictions , celles qui l'ont amené (jadis?) à armer le bras de djihadistes ...
Dans ce contexte, plus que jamais il faut compter avec l'Iran dont la position face à l'E.I. est exempte d'ambiguïté .
Bienvenue cependant à la Turquie dont l'aide sera précieuse...à condition que les Occidentaux soient vigilants et ne vendent pas les Kurdes "pour un plat de lentilles" . Les Kurdes sont nos alliés et le PKK est une organisation Kurde. N'est-il pas ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire